Shadows house T4

Description de Shadows house T4

Les marionnettes vivantes obéissent sans difficulté à la famille Shadow lorsqu’elle leur retire leur liberté de penser. Obtenir un alliage impeccable entre l’ombre et le faciès de la poupée : c’est la condition suprême pour avoir un Shadow parfait. L’Exhibition désoriente un peu les anciens Shadows venus regarder. La mission d’Edward, le maitre de cérémonie, est une réussite. Peut-être même que la mission est trop bien réussie. Grâce à Edward, les ombres se sont attachées aux visages. Le risque est double. Premièrement, elles peuvent faire preuve de sentiment. Deuxièmement, elles peuvent recouvrer leur liberté de penser. Cela dit, pour une partie des spectateurs, l’Exhibition est ludique, en raison du bon jeu des cinq paires.

Critique de Shadows house T4

Le quatrième tome de Shadows house est assez poignant. L’audience venue regarder est partagée entre peur et émerveillement : le spectacle est amusant mais les ombres pourraient manifester leurs sentiments enfouis. D’une part, les protagonistes sont déchirés par leur conflit intérieur alors même qu’ils se battent pour rester en vie. D’autre part, le voile se lève sur les secrets de création des poupées. L’horreur et le dégoût s’installent dans le suspense. La psychose prend le relais. L’univers des Shadows est politique comme dans « Hunger Games », avec le jeu pervers, sordide et exécrable auquel se livrent les marionnettistes. On a peur du dénouement qui est impossible à deviner. Les pages se consomment de manière effrénée et on se dit « vivement la suite ».