Goodbye irony dress

Description de Goodbye irony dress

Le jeune écrivain Asaoka vient d’être avisé de la mort de sa mère. Une mère qu’il n’a plus côtoyée depuis bien longtemps, il ne se remémore même plus du moment où ils ont discuté pour la dernière fois. Toutefois, après une conversation avec sa sœur, il décide de se loger dans l’appartement de sa défunte mère au lieu de le vendre. Lors de son déménagement, il rencontre le voisin de palier de sa mère. Ce dernier porte continûment une jupe et aimait bien discuter de temps en temps avec la mère d’Asaoka qui était une professeure. Le jeune lycéen n’a pas pu assister aux funérailles et demande une faveur à Asaoka : il désire brûler de l’encens en hommage à son ancienne voisine. Malgré son laconisme, Asaoka se rend vite compte que ce lycéen porte une jupe contre son gré pour des raisons précises. En effet, il va apprendre que ce jeune garçon en porte par obligation : sa mère lui en a acheté dès qu’elle a su qu’il est homosexuel…

Critique de Goodbye irony dress

En emménageant dans le logement de sa défunte mère, Asaoka fait face à une rencontre assez exceptionnelle. Il fait la connaissance de son nouveau voisin, un jeune lycéen portant une jupe par obligation de sa mère. Ce récit est tellement imprévu et spécial que le fait de voir le jeune garçon avec une jupe fait tout de suite penser à une histoire inquiétante. Cette fois-ci, il n’y a ni harcèlement exagéré ni taquinerie mais l’histoire est plutôt orientée vers un problème familial : la mère qui ne consent pas l'orientation sexuelle de son fils. De son côté, le jeune garçon cherche toujours une approbation pour enfin acquérir une certaine stabilité. L’histoire d’amour reste en arrière-plan, mais la capacité psychologique intense et mature prend plus de place d’une manière raffinée. Tellement le récit impressionne et surprend les lecteurs et l’idée de consentement et d’ouverture d’esprit est présentée avec agilité et clarté. Certes, les décors présentés dans les dessins manquent d’application mais l’expressivité des acteurs est bien explicite. Parmi les histoires agréables, en voici une de plus !