Essai sur le principe de population

Description de Essai sur le principe de population

Nous sommes en Angleterre. Lord Hearthouse est en compagnie d’une charmante jeune femme. Ils prennent le thé tout en discutant. Pour elle, l’amour au premier regard est une illusion ce qui, pour lui, est encore plus parfait. Il lui propose alors une certaine somme en échange d’une nuit passée ensemble. Naturellement, la belle s’offusque et elle trouve la proposition éhontée, néanmoins jusqu’à ce que le gentleman lui promette un montant nettement plus généreux. Là, adieu les grands principes… Plus tard, le noble va voir le professeur Malthus avec son ami. Plutôt que de lire l’ouvrage de l’économiste, Lord Hearthouse préfère en parler directement avec Malthus pour en distinguer le sens. Il lui questionne également sur le meilleur choix à faire pour les prochaines élections afin de diminuer le nombre de pauvres en détresse. Le professeur lui fait alors comprendre qu’éradiquer la pauvreté de façon radicale est une chose impossible…

Critique de Essai sur le principe de population

Thomas Malthus va expliquer à Lord Hearthouse les grandes lignes de son ouvrage « Essai sur le principe de population ». Selon l’économiste, on ne peut pas se débarrasser définitivement de la pauvreté. La théorie a été énoncée bien vite. En général, les théories d’experts reconnus se découvrent pas à pas. Cette fois-ci, c’est le monde à l’envers : la conclusion passe avant la démonstration. Dans le premier chapitre, on comprend que deux principes font perdurer la pauvreté. Premièrement, l’homme doit se nourrir et deuxièmement, les envies sexuelles ne changent pas au fil du temps. Une explication claire supportée par d’exemples efficaces. A priori, les chapitres qui suivent semblent illustrer davantage la théorie. En effet, l’auteur raconte les récits de personnages dans le besoin qui espèrent réussir dans la vie mais qui rencontrent des problèmes. Malheureusement, en fin de compte, ces passages ne contribuent pas beaucoup au livre. Néanmoins, les traits sont plutôt graphiquement bien exécutés même si le style manque un peu de maturité. En un mot, on a vu mieux comme vulgarisation.