Dead company T1

Description de Dead company T1

Après son enlèvement, il y a maintenant plusieurs années, Ryosuke a dû lutter pour survivre dans un combat à mort. Il s’en est suivi un harcèlement médiatique dont lui et ses proches ont beaucoup souffert. Aujourd’hui, tout cela est derrière lui. Rysouke veut prendre un nouveau départ en se trouvant du travail. Un employeur lui offre un job dans une maison d’édition de jeux vidéo. Le recruteur voit en fait en Ryosuke, qui n’a ni l’expérience requise ni le CV idéal, le profil parfait pour ce job en raison de ce qu’il a vécu pendant son kidnapping. Ryosuke est vexé par le fait qu’on lui rappelle son passé, mais il se calme et décide de rencontrer l’éditeur qui lui est recommandé. Il sera désagréablement surpris par les choses qu’il va découvrir à propos de cette maison d’édition appelée EDC (Entertainement Dead Company).

Critique de Dead company T1

L’expérience qu’a connue Ryôsuke est très traumatisante. Il a dû tuer pour survivre et, alors qu’il se décide à tourner le dos à ce passé sombre pour aller de l’avant, tout resurgit. Un recruteur voit en son traumatisme un atout qui va favoriser son embauche au sein d’une entreprise de jeux vidéo. On est tout de suite captivé. Yoshiki Tonogai nous fait faire le tour de la Dead Company qui vient succéder à « Doubt », « Judge » et « Secret ». À travers l’évolution de l’histoire de Ryôsuke, on en apprend chaque fois un peu plus sur cette société qui cache de lourds secrets. Les mystères se déchiffrent facilement, mais le suspens est maintenu grâce à la structure du récit qui est pensé de manière à asseoir les fondements de l’histoire. Il est plutôt rare que l’univers du crime organisé soit l’option finale choisie par le principal protagoniste. Cette orientation donnée au scénario en est pour beaucoup dans l’attrait de celui-ci. Par ailleurs, Ryôsuke n’est pas un personnage statique. Il va évoluer dans son rôle. Les dessins quant à eux portent vraiment la signature très reconnaissable de l’auteur et sont bien en harmonie avec l’esprit du manga. L’on attend impatiemment la suite de l’histoire.