Ou la vie ordinaire de Narumi Maruyama, employée intérimaire

Description de Ou la vie ordinaire de Narumi Maruyama, employée intérimaire

Darumi Daruyama, surnommée Daru-chan, est en réalité originaire de la planète Darudaru. Darumi est née dans une famille humaine et a mené une vie plutôt heureuse jusqu’à la crèche. C’est à partir de l’école primaire que les choses se sont gâtées et qu’elle a connu l’exclusion à cause de sa différence. Aussi, petit à petit, elle s’est mise à faire des efforts pour être comme les autres et mener une existence normale. Aujourd’hui, à 24 ans, elle se fait passer pour une humaine du nom de Narumi Maruyama. Elle travaille comme intérimaire et apprécie la routine de son travail. Cependant, elle reste mal à l’aise lors des beuveries entre collègues car elle ne boit pas et ne sait pas comment se comporter. C’est lors d’une de ces soirées qu’un collègue lui tient des propos déplacés. Mlle Satô intervient pour mettre fin à cette conversation. Puis, elle explique à Narumi qu’elle n’a pas à se faire traiter de la sorte par qui que ce soit. Narumi ignore que cette rencontre va changer sa vie et sa façon de voir les choses...

Critique de Ou la vie ordinaire de Narumi Maruyama, employée intérimaire

Narumi Maruyama, intérimaire de 24 ans, est en réalité une extraterrestre qui tente de se faire passer pour une humaine. C’est une collègue qui va lui ouvrir les yeux sur sa condition. Une histoire émouvante.Une extraterrestre informe se fait passer pour une humaine dans le simple but de mener une existence simple et heureuse. Mais, loin d’être un récit léger, le scénario aborde à travers les questionnements de son personnage principal des sujets matures et difficiles : qu’est-ce que la normalité ? Comment savoir quel est notre rôle dans la société ? Quel est le sens de la vie ? Une femme doit-elle se sacrifier pour l’amour d’un homme ? Bien vite, on se rend compte que le côté informe de Narumi traduit ses moments de détresse et de solitude, et sa recherche de bonheur dénonce une société encore trop patriarcale, une déshumanisation du travail et une trop grande exclusion de ceux qui sont différents. L’histoire aborde ses sujets avec une facilité étonnante et, loin de critiquer avec acerbité, parvient à se montrer délicate et puissante à la fois. Les dessins, assez simples, sont colorés avec douceur et chaleur, les personnages sont expressifs, mais le découpage est très rigide. En tout cas, voilà une bonne lecture !

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Bigdatounet

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