Entre chacune de leurs mésaventures prodigieuses dans le monde à l’envers (cf. la série TV), les héros de Stranger Things jouent au célèbre jeu Dungeons & Dragons. Un « entre deux » surprenant, pédagogue sur le principe des jeux de rôles.A la base de l’amitié qui soude les quatre adolescents héros de la série de Netflix® Stranger Things, il y a un célèbre jeu de plateau appelé Dungeons & Dragons®. En marge des aventures fantastiques délirantes que les jeunes vivent dans la série TV, c’est à la découverte tout à fait cartésienne de ce jeu que nous emmènent les scénaristes Jody Houser et Jim Zub dans ce comics. Évidemment, ça n’est pas au contact de n’importe qui que nos héros ados découvrent ce jeu, mais auprès de Dave Arneson himself, le co-créateur de ce genre ludique, caricaturé dans la première historiette des quatre réunies. L’idée de suivre des jeunes en train de jouer à un jeu peut paraître totalement incongrue, voire limitée, sur le plan narratif… Mais après tout, nos gamins de 2021 sont bien capables de regarder pendant des heures des films vidéo de parties de jeux en ligne ! Et bien c’est tout pareil ici, mais avec un comic-book et un jeu de rôle utilisant des figurines. Les ados de Stranger things jettent des dés, s’imaginent dans la peau d’un elfe, d’un paladin, d’un magicien, qui affrontent des crabes géants… et ce faisant, l’intrigue fait de la pédagogie en explicitant convenablement les ressorts d’un jeu de rôle. Les quatre historiettes imaginent donc les gamins dans leur vie normale, entre les saisons et leurs incroyables mésaventures fantastiques dans « le monde à l’envers ». Et précisément, trouver l’intérêt de rejouer à un jeu basic, comparé à leurs aventures prodigieuses dans le monde à l’envers, devient le propos central de ce recueil très « sage ». Paradoxalement, le dessinateur Diego Galindo propose ce qu’il peut tirer de meilleur et de plus réaliste de ce canevas non spectaculaire. Notamment, les héros dessinés sont parfaitement ressemblants aux acteurs de la série.
Un tueur portant un masque de Einstein s’attaque aux monitrices du camp scientifique estival en forêt, auquel participe Dustin. Un slasher classique et indépendant, mettant en vedette Dustin de la célèbre série TV Stranger Things.La série TV Stranger things diffusée sur Netflix® n’en finit pas de dévoiler sa saison 4 ! Qu’à cela ne tienne, l’éditeur Mano Books fait fructifier la licence à partir d’histoires comics publiées outre Atlantique et mettant en scène les personnages dans des aventures intermédiaires ou complémentaires. Cette fois, comme le dévoile la couverture d’un époustouflant réalisme (par Kyle Lambert), c’est le personnage attachant de Dustin qui tient la vedette. Dustin – et lui seul parmi tous les autres héros de la saga – participe ici à la résolution d’une intrigue indépendante et estivale, au cœur d’un camp de vacances scientifique… qui n’a finalement pas grand-chose de scientifique. Le scénario de Jody Houser ne comporte ni originalité, ni aucun apport à l’univers Stranger things. Il se contente d’enfiler les perles du registre slasher (films d’épouvante pour ado), au sein d’une intrigue estivale légère, sans aucune dimension fantastique ni conséquence psychologique sur l’adolescent édenté (l’acteur et son personnage souffrent d’une dysplasie cléïdocrânienne ; Wikipédia nous racontera tout à ce sujet). Cela dit, la mise en scène est plutôt bien cadrée et découpée, le dessin réaliste est quant à lui soigné et extrêmement lisible avec ses aplats de couleurs. Donc, le public fan prendra son plein saoul en frissonnant devant ce tueur qui porte un masque de Einstein… en patientant avant cette fichue saison 4 !
Comment Troy le « pisseux » rumine sa haine envers Mike, Will, Luca et Dustin, après que Onze lui a brisé le bras par télékinésie. Un focus dispensable sur un personnage secondaire de la série Stranger Things.Pour lire les albums Stranger Things, il est plus que fortement conseillé d’avoir suivi les deux premières saisons de la série TV diffusée sur Netflix®. Ces extensions en BD sont en effet destinées à combler des vides et explorer des zones d’ombres. Et c’est qui donc, cette Brute que cet opus propose de mieux connaître, dans Stranger things ? Rappelez-vous, dans la saison 1, épisode 6, lorsque Onze sauve Mike au bord de la falaise, lorsque ce salopiot de Troy l’oblige à sauter dans le vide. La brute, c’est Troy, qui se retrouve avec un bras cassé par télékinésie, et pas qu’un peu. Cet album nous propose de suivre sa haine ruminée, quelques mois plus tard, et donc se situe en marge des évènements de la saison 2 de Stranger things. Troy est toujours un salopiot, rongé par les humiliations, la malveillance et une dévorante envie de vengeance. On découvre qu’il a des circonstances atténuantes, puisque son père est également un pur connard, et qu’il l’encourage dans la voie de la connerie. Pour le reste, on suit ses tentatives foirées de vengeance, en lien avec les évènements de la saison deux (l’attaque massive des démogorgons). A travers le scénario de Greg Pak, la psychologie des personnages est très sommaire et les actes de Troy sans aucune utilité à l’univers global de la série. Les dialogues sont du reste rares, souvent monosyllabiques et indigents. Les fans hardcore combleront peut-être leur fan-attitude, mais ils devront pour cela donc se contenter du dessin de Valeria Favoccia, en mode automatique mais relativement professionnel, pour trouver un intérêt à ce focus dispensable. Ah si, c’est tout de même l’occasion de contempler la gueule béante du démogorgon, pleine de dents et de bave, en « mode pause ».
Alistair, Varric et Isabela partent à la recherche du roi Maric, père d'Alistair et objet d'un complot impliquant mages du Sang et dragons. Une adaptation très réussie qui s'adresse surtout aux fans déjà familiers de l'univers du jeu.
En Alaska, l'agent Solid Snake infiltre une base secrète gouvernementale contrôlée par des terroristes menaçant d'utiliser les armes nucléaires présentes sur place. Une adaptation comics exemplaire d'un jeu vidéo culte mêlant espionnage, action et SF.
En voulant fuir son patron, Jack s'enfuit avec la femme de ce dernier dont il est éperdument amoureux mais leur route va les conduire à Silent Hill, une ville où leurs plus sombres souvenirs vont resurgir. Un récit horrifique, convaincant mais imparfait.
Dans un climat tendu, l'agent Adam Jensen doit essayer au plus vite d'annuler une mouvance terroriste souhaitant faire éclater un conflit entre humains et Augmentés. Une préquelle au jeu Deus Ex: Mankind Divided un brin hésitante...
Véritable phénomène vidéoludique, Overwatch possède une flopée de personnages dont on sait bien peu de choses. Découvrez leurs origines "officielles" dans ce premier album conseillé aux fans.