Sous le dôme terraformé d’une planète lointaine, des jeunes jouent au « huntr » : ils chassent les mutants et rivalisent de notoriété sur les réseaux pour leurs trophées. Une étonnante aventure de SF, qui joue avec légèreté la carte de la culture geek.Le ton de ce premier opus de Huntr (sur deux prévus) est pour le moins surprenant, venant d’une aventure de science-fiction. L’ambiance est en effet plus proche de Friends ou de Riverdale, que des canons du space opéra. Nous découvrons d’emblée la pratique hétérodoxe de nos héros, le « huntr », au sein de leur dôme de vie sur une planète lointaine : ils chassent les monstres mutants extraterrestres, à l’arme blanche, ou à grands coups de « blast » (ou vous laisse découvrir ce que c’est). Cette chasse est hyper dangereuse, car les xémons sont vifs, moches, plein de griffes et de dents pointues… mais nos « huntr » s’y adonnent avec pas mal d’insouciance, presque aussi facilement que s’il s’agissait d’attraper des Pokémons sur smartphone. Et pour cause, la culture geek accompagne cette discipline : ils tentent des coups artistiques, choisissent leurs tenues et leur mise en scène, et ils attendent du public qu’il les note favorablement, ou pas. Entre deux scènes d’action, il y a aussi pas mal de palabres, autour de leurs histoires de cœur, leurs vieilles rancunes, leurs souvenirs, dans un environnement urbain qui s’apparente à une grande ville du XXIème siècle. Les scénaristes Jordan Morris et Sarah Morgan insufflent beaucoup d’humour dans les répliques et les situations, avec des parenthèses superfétatoires donc indispensables (la soirée quizz), pour aboutir à une tonalité relativement novatrice et finalement légère. Les combats se montrent aussi souvent délirants, sous les crayons semi-réalistes et très dynamiques de Tony Cliff. Les 120 planches de ce premier opus se découvrent avec plaisir et nous donnent rendez-vous pour un second tome à paraître.
La situation dégénère à Détroit, où la police fait grève. Or l'OCP entend bien profiter de cette situation pour se débarrasser de Robocop. La suite du premier film de Robocop, revue et corrigée par Frank Miller.
Pilgor, un guerrier musculeux et bien membré, traverse le monde à la recherche de plusieurs femmes dont la sienne. Une parodie des aventures de Den par Richard Corben lui-même : drôle et (sans) culotté !
Quand une légende littéraire est adaptée par un maître du comics contemporain, le résultat ne peut qu'être fantastique ! Un petit classique en couleurs, qui sera suivi plusieurs années après du noir et blanc de « L'antre de l'horreur »…
Dans un musée, une exposition hyperboréenne se tient mais autour de cet événement, se déroule des phénomènes toujours plus étranges. Un comics horrifique issu du cerveau du futur créateur d’Hellboy.