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Prochain niveau: 2 EXP

404 éditions

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Mai
5 mai

Jonna T2

Attachant comics jeunesse ne disant pas son nom, car appréciable par les adultes aussi, revoilà Jonna et Rainbow, 6 mois seulement à peine après le tome ayant introduit leurs aventures en France. L'intrigue progresse, des mystères sont levés.Laura et Chris Samnee avaient bien planté le décor de leur série et commencent avec ce tome à établir le potentiel danger guettant le duo sororal, dont Jonna constitue à la fois un atout et une menace. Ces quatre nouveaux chapitres présentent une société où les enfants ne sont pas très bien traités, et ou l'esclavagisme est de mise. Le côté mystérieux reste tout de même prégnant, nous emmenant vers une piste encore davantage Fantasy, n'hésitant pas à nous laisser en fin de tome sur un suspense insupportable. Le couple d'auteur est doué pour ce genre de surprise et le niveau monte d'un cran quant à la ligne scénaristique choisie. Jusqu'où l'histoire va t-elle nous porter et peut-on attendre une consistance encore plus grande ? C'est tout le défi de Jonna, se posant comme la très bonne nouvelle sensation comics depuis... Sweet Tooth !? A l’instar d’autres superbes séries : pas de note globale 4 car l’histoire n’est pas terminée, mais tout incite à attribuer la plus haute récompense si le dénouement reste au niveau. Et qui plus est, on le souligne à nouveau, cette série s'adresse à tous les publics !


Illustration : Todd McFarlane | Scénario : Laura Samnee | couverture : Todd McFarlane
aventure
Avril
7 avril

Everything

Bienvenu au centre commercial Everything, où vous trouverez presque tout, et surtout, le bonheur. Attention cependant à ne pas devenir trop addict ! Dès les premières pages, Everything intrigue, et pose les bases d'un récit que l'on devine pétri de fantastique. L'ambiance convoque effectivement (c'est annoncé sur le bandeau ornant l'album) le Twin Peaks de David Lynch, mais l'aspect science-fictionnel qui y est révélé tendrait presque davantage vers les rivages de Stranger Things et les ambiances affectionnées par l'auteur Jeff Lemire. On est à l'aube des années 80 et il semble que le consumérisme, commençant devenir à outrance aux Etats unis, s'entremêle des faits divers de Serial Killer, les films d'horreur d'alors, et bien sûr, des thématiques comme le sida et la dépression chronique, devenue depuis l'une des maladies les plus courantes de notre civilisation consumériste. Le mal, tel dans le Black Hole de Charles Bruns, nous ronge de l’intérieur, mais peut se voir à extérieur. Christopher Cantwell, écrivain, réalisateur producteur, entre aussi connu pour la série TV Halt and Catch Fire (2017), en traitant les débuts de l’informatique personnel au début des années 80 et ses dérives potentielles, présente un récit tout en finesse, où les faux semblant et l'intuition prédominent. On est clairement ici dans ce que le roman graphique d'anticipation est capable de faire de mieux et si Philip K. Dick est cité dans la postface d'Aurélien Lemant, nous n'y trouverons rien à redire, tant la force d'évocation et le suspense sont maîtrisés. Tout comme la mise en page d'ailleurs, habilement travaillée par INJ Culbard, jouant entre autre sur de fausses publicités tramées qui évoquent un catalogue des produits d'Everything. Au delà de cet effet bienvenu, il faut à nouveau reconnaître le talent de ce dessinateur anglo-polonais, passionné de fantastique. Il a beaucoup adapté Lovecraft et Conan Doyle et même HG Wells (Wild's End chez Kinaye). On avait aussi déjà pu apprécier son trait et son encrages souples, assimilés à la ligne claire, avec le roman graphique de science-fiction Brink (Akiléos 2019). Ici, ses qualités graphiques sont en plus très agréablement rehaussées de couleurs chaudes, participant pleinement au ressenti du zen souhaité par le magasin, mais aussi à l'inquiétude ambiante. Everything enveloppe, étonne, dérange, et attrape. Déjà un classique.


Illustration : Steve Ditko
strange
Février
3 février

We live

Révélation de l'année 2020 aux USA, ce premier tome d'une série puissante de science-fiction met les enfants au cœur de son récit. Sur une planète ravagée, ils reçoivent un message provenant des confins de l'univers...Iñaki Miranda, dessinateur au style puissamment charmeur reconnu dans le milieu comics sur de grosses licences DC (Harley Quinn, Catwoman...), Vertigo (Coffin Hill, Fairest, Ragman...) ou chez AP comics (aussi scénariste de The Chase) ou bien encore Judge Dredd et d'autres récits alternatifs, s'était déjà fait remarquer en 2010 avec une mini série un peu similaire en 6 épisodes (non traduite en français) écrite par Michael Geszel et Peter Spinetta : Tribes : the Dog Years chez IDW Publishing. Déjà le sujet d'un monde ravagé par un virus. Cette thématique semble avoir spécialement plu à son frère Roy et lui, pour s'embarquer chez Aftershock, label indépendant créé en 2015, en proposant cette aventure exaltante d'un monde fini mais en devenir, où les enfants sont choisis par une race extérieure pour nous survivre. On passe, dans ce premier tome paru directement sous forme de roman graphique aux USA, de sensations évoquant The Woods, Walking Dead, Animosity, à d'autres pouvant rappeler Est of West, pour le contexte géopolitique, mais aussi, pourquoi pas : Paper Girls, pour l'aspect jungle et animaux sauvages modifiés. Tout cela dans un style graphique au top, qu'Iñaki Miranda maîtrise, mais que l'on pourrait à certains moments rapprocher, dans ce qu'il a de plus violent, de James Harren (Rumble). We Live ne nous dévoile pas tout en fin de volume, même si le thème du super-héros semble constituer un élément essentiel du projet des deux frères, et en cela, les rebondissements sont à la hauteur du charme graphique opéré tout du long. La suite a déjà commencé outre Atlantique avec We Live : Age of Palladions, et entre temps, la série Out of Body, écrite par Peter Milligan a aussi réuni les suffrages en 2021 chez le même éditeur Aftershock. Nul doute que la voie est ouverte pour de belles heures de lecture avec cet univers fascinant. Un grand cru 2022 chez 404comics, largement plébiscité et à la maquette d'ailleurs magnifique, qu'il ne vous faut pas manquer !


Scénario : Roy Miranda | Couleur : Eva De La Cruz
aventure
Avril
1 avril

Big Girls T1

Quand un virus frappe l'humanité et transforme les hommes en géants monstrueux, seules les femmes comptent parmi elles des êtres immenses mais ayant conservé leur humanité. Démarrage sympathique d'une série de SF.Avec Big Girls Jason Howard signe un comic book sympathique qui condense les qualités qi font qu'on aime ce genre de lecture : c'est divertissant et bien fait à la fois. Les thèmes qu'il utilise sont de grands classiques : d'une part le gigantisme et d'autre part la monstruosité. Dans un monde qu'on devine inscrit dans un futur proche, mais néanmoins apocalyptique, un virus fait muter l'organisme. Les hommes sont touchés, devenant des monstres de dizaines de hauteur, le corps envahi de protubérances énormes. Ce qu'il reste de civilisation va se doter d'une police à la hauteur, car quelques cas exceptionnels de gigantisme n'ont pas viré à la catastrophe et ce sont quatre femmes, les Big Girls, qui protègent désormais le secteur rescapé de la ville, qu'on appelle «la réserve». C'est sur ce pitch limpide que démarre la série. Le contexte fonctionne bien, les dimensions démesurées des Big Girls permettant à l'auteur de s'en donner à cœur joie avec les perspectives vertigineuses et des proportions qui font l'amusement de l’œil. La seule chose qu'on peut regretter sur le plan du visuel est une qualité d'impression qui donne le sentiment que les couleurs sont un peu ternes. Qu'à cela ne tienne, puisque l'histoire est également agréable, menée à un train d'enfer jusqu'à la moitié du récit, l'autre partie permettant de découvrir un peu plus le passé de Ember et de faire un peu plus épais le mystère autour de la question de la science et de cette maladie du gigantisme. Voilà, cette géante rouquine qui fait la couv' nous a bien emballés. Et comme elle est aussi charmante qu'attachante, on passe avec elle et ses mésaventures un bon moment de lecture. Good Girls !


Illustration : Jason Howard | Couleur : Jae Lee | couverture : Jason Howard
Roman graphiqueaventure
1 avril

Dunce

La Norvège a également ses héros de comics strip humoristiques avec Jen, Gustave, Børge ou encore le chien Brego. Un humour septentrional qui pointe gentiment la bêtise humaine. Cet album nous vient d’un auteur norvégien vivant à 600 km au nord du cercle arctique. Depuis 2016, Jens K Styve, publie des strips comiques dans de nombreux journaux, ce qui lui a valu plusieurs récompenses nationales. Aujourd’hui, 270 de ses saynètes sont compilées dans le présent ouvrage chez 404 éditions. Un « Dunce », en norvégiens (comme en anglais d’ailleurs) est un cancre. C’est notamment pour cette raison que plusieurs des personnages de cet album portent un bonnet d’âne. Ancré dans son époque, Jens K Styve s’inspire des préoccupations du quotidien mais également de thèmes d’actualité très variés comme l’ultra-connexion, les questionnements éthiques des jeunes générations à l’approche de Noël, les start-ups et leur mode de management innovant pour les tourner en dérision. C’est un humour fin, parfois loufoque, empreint d’absurdité, de non-sens et qui se moque gentiment de la bêtise des humains. Si on peut esquisser un sourire, on ne s’esclaffe pas à la lecture de ces blagues qui peuvent même avoir une tonalité un poil mélancolique : il faut dire que vivre dans une région dont la nuit dure 6 mois avec un climat rude n’est pas anodin. Les amateurs de Calvin et Hobbes pourront parfois retrouver dans certains strips la même poésie. Graphiquement, c’est épuré, les personnages ont des profils anguleux et la colorisation est douce et plaisante. Un album sympa !


Scénario : JensK | Illustration : JensK | Couleur : JensK
Mondes décalés
Août
Septembre
devenir rédacteur

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