Achille revient au combat et sa fougue et sa bravoure pourraient bien décider du sort de la guerre de Troie. Une fin respectueuse du mythe originel, au style visuel parfois flamboyant.L’Illiade version Cosimo Ferri en bande dessinée se termine sur ce troisième tome. Comme dans tout récit mythologique, la fin est souvent tragique et même l’invincible Achille n’échappe pas à ce constat. Ferri adapte fidèlement les derniers instants de la guerre de Troie et on sent l’amour de la mythologie sur chacune de ses pages. En témoignent les lettres utilisées pour les dialogues et les ajouts de chansons en grec ancien ! Le fait de se focaliser sur Achille permet non seulement d’avoir une vision large des événements mais également de s’intéresser à des épisodes moins connus comme le combat avec l’Amazone Penthésilée ou le sacrifice de Polyxène. L’album n’a certes pas le souffle épique d’un texte d’Homère et la série balaie rapidement les événements. Mais tout réside dans le dessin de Ferri. Son style assez unique avec des couleurs chatoyantes et des décors majestueux, à la gloire des héros grecs, permet de s’évader dans un autre temps. Il reste quelques faiblesses par ci par là, notamment sur des cases aux couleurs trop claires ou certaines poses figées. Même le héros de la série est parfois peu charismatique. De là à en faire un talon d’Achille...
Achille est la carte maîtresse des forces grecques, mais il décide d'arrêter le combat ! Une version courte (car soft) d'un épisode marquant de la mythologie, bien représenté par un dessin saisissant.
Au sein de cités souterraines et carcérales, une jeune femme se rebelle et brave les interdits en tentant d’accéder à la surface. Un récit cyberpunk alambiqué, qui jouit surtout du talent graphique de son auteur, que de celui de conteur.
Les fantômes errent dans le Japon médiéval. La vie de ceux qui les ont rencontrés a totalement changé. Des contes traditionnels asiatiques façon manga, prenants et dépaysants, qui nous plongent dans un imaginaire fascinant.