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Yves Swolfs retourne au Western, avec « Lonesome »

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Actualité bande-dessinee Yves Swolfs retourne au Western, avec « Lonesome »

Amateurs de grandes épopées et de retour à la terre, voici revenu le bon vieux temps du Western à l’ancienne !



Amateurs de grandes épopées et de retour à la terre, voici revenu le bon vieux temps du Western à l’ancienne ! Grâce aux éditions Le Lombard, qui inaugurent là une nouvelle série, le lecteur pourra se replonger dans un format épique brillamment soutenu par l’artiste belge Yves Swolfs. Sortie du 1er tome prévue première quinzaine 2018…

Mais qui est Swolfs ?


Né en 1955 à Bruxelles, Yves Swolfs se destine dans un premier temps à des études littéraires et de journalisme avant de rejoindre les cours de Claude Renard. Le jeune Swolfs semble fasciné très tôt pour le genre western, qu’il affectionne particulièrement grâce à la filmographie « Spaghetti » de Sergio Leone. C’est donc tout naturellement qu’il se met au travail, à partir des années 80, sur le personnage de Durango inspiré notamment du film Le Grand Silence. La suite est connue des afficionados : la série rencontre un grand succès populaire, renforcée par les superbes couvertures qui ont marqué les esprits au moment de leur publication. Du coup, le personnage de Durango s’est imposé sur le marché de la BD au même titre que son créateur. L’éditeur Dargaud rachètera le concept dix ans plus tard et achèvera de familiariser les amateurs avec les personnages à la fois attachants, ambivalents et repoussants imaginés par Swolfs. Le 17e album de la série, sorti en 2016 et illustré par Iko, sonne comme des allures de fin d’une époque, ou du renouveau du genre. Car Swolfs va se lancer un tout nouveau défi, avec Lonesom.

Retour au Western… mais dans un autre style !


Ce qui a manifestement poussé Swolfs à se remettre à créer après le succès de Durango, c’est la volonté de proposer au public un nouveau personnage, loin de tout sentiment de déjà-vu ou de « retour en arrière ». C’est de cette manière qu’il a conçu l’univers de Lonesom, un « pure western rugueux à la Swolfs » au temps de la Guerre de sécession. Si le scénario comporte un certain nombre d’éléments propres à cette période tourmentée, on y retrouvera également de nombreux points communs avec Durango grâce au personnage principal. Swolfs semble cependant attaché à l’idée de différencier par mal les deux figures, de telle sorte qu’on puisse également se plonger dans un récit inédit, emmenant le lecteur sur des chemins inattendus. Pour cette fois, l’auteur se tourne vers les éditions Le Lombard, sans pour autant délaisser les maisons Soleil et Glénat qui publient les albums de Swolfs depuis plus de vingt ans.

Une édition qui sort de l’ordinaire


Pour fêter cette collaboration pleinement réussie, la maison Lombard s’apprête à éditer une version noir et blanc de ce premier tome, avec un tirage limité à la clé. La publication de l’album en couleurs suivra à partir de la première quinzaine de janvier. On a personnellement hâte de renouer avec la vision crépusculaire de Swolfs, et de retrouver le trait de génie qui a permis à des titres comme Durango de s’inscrire dans un mouvement flamboyant de la bande dessinée.

logo twitter citation article La publication de l’album en couleurs suivra à partir de la première quinzaine de janvier.

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Passionné par le cinéma et amateur de produits dérivés. Un peu militant sur les bords, lorsqu'il s'agit de défendre une culture populaire d'exception. J'ai eu la chance de grandir dans les années 80 et d'avoir comme nounous Lucas, Spielberg et Zemeckis.
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