La mal-aimée

Description de La mal-aimée

Chagrin d’enfance – La belle Dallye vivait au village d’à côté. Elle avait la grâce de l’orchidée et l’éclat de la pivoine. Un jour qu’elle travaillait aux champs, cueillant les feuilles de tabac, Sambong la remarqua. Sambong était encore jeune et ses camarades moquaient son ingénuité. Il disait en revanche que la belle Dallye avait bien de la chance puisqu’elle allait se marier. Heureux surtout serait l’époux à qui elle donnerait de si beaux enfants ! Sambong croyant encore à la grâce de la mère Samshin (divinité présidant aux naissances) ne comprenait pas. Contre deux carpes, ses aînés lui expliquèrent qu’afin de concevoir, la femme avait besoin de la graine de l’homme, leur corps entrelacés, avant qu’un bébé lui arrive entre les jambes au terme de dix mois. Abusé par un jeu de mots, Sambong comprit « sous les ponts ». Ainsi, les bébés naissent sous les ponts (…). Sambong s’en alla et, comme la pluie se mit à tomber, il courut s’abriter sous un pont non loin. La belle Dallye s’y abritait déjà. Quand le tonnerre gronda, Sambong se blottit contre la jeune femme. Le soleil revenu, chacun s’en alla de son côté. Ce n’est qu’alors que Sambong réalisa ce qu’il s’était passé. Il avait fait un enfant à la belle Dallye. Dans dix mois, il serait papa…

Critique de La mal-aimée

Souvenirs d'enfance, souvenirs d'adolescence, souvenirs imaginés (...) Kim Dong-Hwa nous revient avec 11 courts récits, tendres et vrais, qui (r-)éveillent nos sens. Odes à la nature, à la femme comme à l'authentique.

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Bigdatounet

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