Peaky Blinders: Under New Management

Critique de Peaky Blinders: Under New Management

Il est très facile de tomber accro de l'univers de Peaky Blinders. Vous regardez quelques épisodes de la série et vous vous investissez rapidement dans la famille Shelby. Il n’est pas surprenant, compte tenu de sa popularité, que son univers se décline sur d'autres supports... Entrez - Peaky Blinders le jeu de société.

Des jeux comme celui-ci sont parfaits pour attirer les fans de la série, et ont donc l'avantage d'être un jeu facile à proposer pour débuter dans le jeu de société (surtout si vos amis/victimes ont aimés la série). Il utilise de superbes créations largement puisées de la série, qui seront attirer l'attention des débutants.
Les malheureux.

Le jeu se déroule sur deux plateaux, le plateau de jeu principal et plus grand divisé en quatre sections - deux de Birmingham et deux de Londres, et vous devrez prendre le contrôle de l'un des quadrants et collecter certains objets, déterminés par votre carte de mission. Remplir trois cartes signifie que vous gagnez la partie.

Il y a quatre rangées et des images pour ce que vous pouvez collecter dans chacune des quatre sections, donc tout de suite vous consultez régulièrement le livret de règles pour comprendre les symboles. Vous ajouterez vos jetons à tour de rôle pour collecter des objets. Ces jetons sont vos hommes de main - avec des caractéristiques force, charisme et intelligence. Choix surprenant, ils n’ont pas utilisés les personnages de la série... Les hommes de main ont une probabilité différente par lancer de dés d'atteindre l'objet et le nombre d'entre eux (améliorations, ressources, argent, etc.) pour chacun des trois. Vous les lancerez à votre tour, entraînant de nombreux temps d'arrêt.

Jongler ensuite entre les icônes du plateau (qui sont facilement oubliables) avec les sbires et leurs trois caractéristiques et capacités de collecte différentes, ainsi que des lancers de dés constants et des temps d'arrêt pour quelques cartes… eh bien, ça se ramolli assez vite. Il y a une exception, qui est le Strength Henchman, qui a une conséquence. Plus vous tirez de profits, plus les soupçons grandissent, et vous risquez la prison, jusqu'à ce que vous payiez pour sortir, bien qu'il existe des moyens de diminuer les soupçons. Cependant, lorsqu'il est emprisonné, il met en évidence le manque d'intérêt pour les autres hommes de main. Ils ne comportent aucun risque, aucun méfait et rien de particulièrement engageant.

Le deuxième plateau est l'Epsom Derby et Camden Market, qui ressemble à un mini-jeu. Vous lancerez des dés en compétition pour faire progresser un cheval jusqu'à la ligne d'arrivée, le vainqueur remportant l'argent mis sur la ligne. C'est probablement la partie la plus intéressante du jeu.

Pendant tout ce temps, vous essayez de terminer vos missions «secrètes». Le jeu semble essayer de créer de la tension, dans les jeux répétés, il était clair que c'était une meilleure stratégie de courir pour collecter tout ce dont vous avez besoin. Vous pouvez attaquer d'autres joueurs pour voler leur emprise sur une ville, mais tout est un peu mou. Des attaques contre d'autres joueurs se produisent, mais franchement, le serpent dans Snakes and Ladders ferait un ennemi plus intéressant que les autres joueurs.

Il y a tellement de règles qu'on aurait pu rendre les choses plus amusantes... et le respect de règles strictes semble être le contraire d'une philosophie de Peaky Blinders. En dehors du lieu et d'une image imprimée, il y a en fait très peu au final de l'univers de Peaky Blinders, et si vous enlevez le nom, il en reste presque rien.