Et ne restreignez pas la poésie au seul langage. La poésie est présente dans la musique, dans la photographie, voire dans l’art culinaire ; partout où il s’agit de percer l’opacité des choses pour en faire jaillir l’essence à nos yeux. Partout où ce qui est en jeu c’est la révélation du monde. La poésie est présente dans les objets ou les actions les plus quotidiens mais elle ne doit jamais, jamais, être ordinaire. Écrivez un poème sur la couleur du ciel, sur le sourire d’une fille si ça vous chante, mais qu’on sente dans vos vers le jour de la Création, du Jugement dernier et de l’éternité. Tout m’est bon pour peu qu’il lève un coin de voile sur le ciel et nous procure un frisson d’immortalité.
Dans le film, Le cercle des poètes disparus.
Y en a marre Neil... J’m’appelle Nouanda.
Dans le film, Le cercle des poètes disparus.
La vérité c’est comme une couverture trop petite. Tu peux tirer dessus de tous les côtés, tu auras toujours les pieds froids.
Dans le film, Le cercle des poètes disparus.
O Captain! My Captain! our fearful trip is done;
The ship has weather’d every rack, the prize we sought is won;
The port is near, the bells I hear, the people all exulting,
While follow eyes the steady keel, the vessel grim and daring
But O heart! heart! heart!
O the bleeding drops of red,
Where on the deck my Captain lies,
Fallen cold and dead.Dans le film, Le cercle des poètes disparus.
Et être enfin Dieu !
Dans le film, Le cercle des poètes disparus.
Le chat
a quat’
papattes.Dans le film, Le cercle des poètes disparus.
C’est instinctif, nous recherchons l’approbation. Mais il faut vous assurer que vos convictions sortent de ce qu’il y a de plus personnel en vous, même si les moutons bêlent et se choquent, même si on vous dit que vous faites fausse route, que c’est mal. C’est Frost qui a dit : « Dans la forêt, le chemin se sépare en deux, et là, je choisis toujours le moins fréquenté, et chaque fois je constate la différence. »
Dans le film, Le cercle des poètes disparus.
Sucez la moelle de la vie mais n’avalez pas l’os.
Dans le film, Le cercle des poètes disparus , par John Keating .
À présent dans cette classe, vous apprendrez à penser par vous-même, vous apprendrez à savourer les mots et le langage !
Dans le film, Le cercle des poètes disparus , par John Keating .
Allô, collège Welton, j’écoute. Oui, il est ici, ne quittez pas. M. Nolan, c’est pour vous. C’est le bon Dieu : il est d’accord pour les filles à Welton.
Dans le film, Le cercle des poètes disparus , par Charlie Dalton .
- Le langage s’est surtout développé pour un motif ; quel est-il, M. Anderson ? Êtes-vous un homme ou une amibe...? M. Perry ?
- Pour communiquer ?
- Non ! Pour courtiser les femmes !Dans le film, Le cercle des poètes disparus , par John Keating et Neil Perry .
We read and write poetry because we are members of the human race.
Dans le film, Le cercle des poètes disparus.
Ô vierge, ne perd point l’espoir,
Cueille dès maintenant les fleurs de la vie,
Car la mort est si pressée,
Que le frêle bouton qui s’ouvre aujourd’hui,
Aura bientôt trépassé.Dans le film, Le cercle des poètes disparus.
De l’excrément : c’est tout ce que vaut Monsieur J. Evans Pritchard. Il ne s’agit pas de mesurer de la tuyauterie !
Dans le film, Le cercle des poètes disparus , par John Keating .
- Cette photo de l’oncle Watt là-haut, qu’est-ce-qu’elle vous inspire ? Ne réfléchissez pas, répondez tout de suite.
- Heu... Un.. un malade.
- Un malade. Quel genre de malade ? Tout de suite !
- Un... malade mental.
- Oui mais là vous enrobez. Allez encore plus loin ! Laissez parler ce qui est en vous, dites la première chose qui vous vient, même si c’est farfelu !
- Heu... Dracula qui a oublié de se raser !
- Oui c’est bon ! Il y a un poète en vous en fin de compte !
Ok fermez les yeux. Non on ferme les yeux ! Attention décrivez-nous ce que vous voyez.
- Je ferme toujours les yeux ?
- Oui...
- Je vois la photo de Watt sur le mur...
- Le Dracula fou qui a oublié de se raser ?
- Le Dracula fou qui a oublié de se raser, avec un regard qui martèle mon cerveau...
- Ca devient très intéressant... Animez-le maintenant ! Comment se comporte-t-il ?
- Il tend ses mains vers moi, il m’étrangle...
- C’est ça ! Bravo ! Magnifique !
- Maintenant il marmonne...
- Qu’est-ce-qu’il marmonne ?
- La vérité toute crue...
- Oui ?
- Il dit que la vérité c’est comme une couverture qui laisse les pieds froids !
[Rire des élèves]
- Oubliez-les, oubliez-les ! Restez avec la couverture ! Parlez-moi de la couverture !
- On... on a beau la pousser, la tirer, elle ne recouvre jamais... On lui donne un coup de pied il n’y a rien à faire, c’est pas mieux ! Depuis qu’on est arrivé au monde en criant, jusqu’à ce qu’on le quitte en mourant, elle ne recouvre que notre visage ! Et c’est pourquoi on crie... on geint... et on pleure...
- N’oubliez jamais ça.Dans le film, Le cercle des poètes disparus , par John Keating et Todd Anderson .
Neil Perry : Meeks tu marches ?
Steven Meeks : J’suis prêt à tout essayer !
Charlie Dalton : Sauf les filles !Dans le film, Le cercle des poètes disparus.
C’est dans ses rêves que l’homme trouve la liberté, cela fut, est, et restera la vérité.
Dans le film, Le cercle des poètes disparus , par John Keating .
Peu importe ce qu’on pourra vous dire, les mots et les idées peuvent changer le monde.
Dans le film, Le cercle des poètes disparus , par John Keating .
Et ne pas, quand viendra la vieillesse, découvrir que je n’avais pas vécu.
Dans le film, Le cercle des poètes disparus , par John Keating .
Carpe diem !
Dans le film, Le cercle des poètes disparus.
J’ai les yeux fermés et j’ai son image qui flotte près de moi [...] le fou aux dents qui transpirent avec un regard qui perce mon front ! Il essaie de m’étrangler, il tend les mains ! Il arrête pas de marmonner. [...] Il marmonne des chose ! Il dit la vérité et comme une couverture qui vous laisse les pieds froids. On a beau tirer dans tous les sens il n’y en a jamais assez, on la tire, on la pousse et elle est trop petite pour nous tous ! Du moment où on entre en gémissant, au moment où on part agonisant, on se cache sous la couverture et on pleure, on crie et on se meurt.
Dans le film, Le cercle des poètes disparus , par Todd Anderson .
On ne lit pas et on n’écrit pas de la poésie parce que ça fait joli. Nous lisons et nous écrivons de la poésie parce que nous faisons partie de la race humaine ; et que cette même race foisonne de passions. La médecine, la loi, le commerce et l’industrie sont de nobles occupations, et nécessaires pour la survie de l’humanité. Mais la poésie, la beauté et la dépassement de soi, l’amour : c’est tout ce pour quoi nous vivons. Écoutez ce que dit Whitman : « Ô moi ! Ô vie !... Ces questions qui me hantent, ces cortèges sans fin d’incrédules, ces villes peuplées de fous. Quoi de bon parmi tout cela ? Ô moi ! Ô vie ! ». Réponse : que tu es ici, que la vie existe, et l’identité. Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime... Quelle sera votre rime ?
Dans le film, Le cercle des poètes disparus.
Oh capitaine, mon capitaine !
Dans le film, Le cercle des poètes disparus.
Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie.
Dans le film, Le cercle des poètes disparus , par John Keating .
Je ne vis pas pour être un esclave mais le souverain de mon existence.
Dans le film, Le cercle des poètes disparus.
On ne lit pas ni écrit de la poésie parce que c’est joli. On lit et écrit de la poésie car on fait partie de l’humanité. Et l’humanité est faite de passions. La médecine, le droit, le commerce sont nécessaires pour assurer la vie, mais la poésie, la beauté, la romance, l’amour, c’est pour ça qu’on vit.
Dans le film, Le cercle des poètes disparus , par John Keating .
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.
Dans le film, Le cercle des poètes disparus.