Ce vide m’a permis d’avoir un aperçu de la réalité, l’origine de ce putain de problème de base. Certains d’entre nous croient qu’on peut réussir à changer les choses, et parfois on se lève le matin et on s’aperçoit qu’on a échoué.

Dans le film, Detachment.

On a tous besoin de quelque chose pour nous distraire, ne serait-ce qu’un moment de complicité, et de la réalité, personne ne veut savoir d’où sa provient, personne ne veut penser à la lutte qu’il faut mener pour devenir une personne à part entière pour sortir de cette mer de douleur dont on doit tous sortir.

Dans le film, Detachment.

Vous voulez bien me parler ? Quand vous me regardez j’ai l’impression que vous me voyez vraiment. Vous avez raison quand vous disiez qu’on est pris dedans, que l’on peut juste constater qu’il n’y a rien à faire. De toute façon c’est foutu mais ce n’est pas suffisant, je ne tiendrai pas longtemps.

Dans le film, Detachment , par Meredith et Henry Barthes .

On est tous pareils, on souffre tous. On a tous du chaos dans nos vies. La vie est très déroutante, je sais. Mais si tu survis à ça, tu pourras survivre à tout…

Dans le film, Detachment , par Henry Barthes .

Ce n’est pas de la force, Meredith, il faut que tu comprennes que la plupart des gens manquent totalement de conscience de soi.

Dans le film, Detachment , par Henry Barthes et Meredith .

Elle était adorable, à aucun moment elle s’est plainte de sa vie, et pourquoi s’en serait-elle plainte ? Sa mère et moi nous avons toujours tout fait pour elle alors pourquoi son cœur s’est-il remplit de colère ? Et pourquoi devenir aussi méchante et triste ? Nous l’ignorons, franchement tout ça n’est pas de notre faute, nous avons été de bons parents, pourtant elle nous remercie de ce qu’on a fait en se suicidant, sale petite idiote égoïste, elle n’entrera jamais à Princeton.

Dans le film, Detachment.

Ta vie ne sera qu’un festival de souffrances et quand tu réaliseras que tu ne peux plus supporter une journée, ni une minute de plus alors ça deviendra bien pire, et personne ne sera là. C’est si facile d’être insensible, il faut du courage et du cran pour s’en sortir.

Dans le film, Detachment , par Dr Doris Parker et une élève .

J’aurai voulu qu’il en soi autrement. Ce qui déconne c’est qu’on a tous… tous des problèmes, des trucs plus ou moins faciles à gérer. Certains jours on va mieux que d’autres, certains jours on va moins bien, certains jours on accorde un espace limité aux autres.

Dans le film, Detachment.

24 heures sur 24, jusqu’à la fin de nos jours, les autorités en place s’effrocent de nous abrutir jusqu’à la mort. Alors pour nous défendre et lutter contre l’assimilation de cette fadeur par notre processus de pensée, nous devons apprendre à lire, à stimuler notre imagination, à cultiver notre propre conscience, nos propres systèmes de valeurs. On en a tous besoin pour défendre et préserver notre esprit.

Dans le film, Detachment , par Henry Barthes .

Je dis tout ce qu’il me passe par l’esprit, comme je le sens. Je ne me mens pas, je suis jeune, je suis vieux, j’ai été acheté, j’ai été vendu tant de fois, j’ai le visage dur, je ne suis plus là, je suis comme vous.

Dans le film, Detachment.

On a tous des bagages à porter, des problèmes à gérer, c’est comme ça. On les ramène chez soi le soir, on les porte au boulot le matin. Je crois que cette impuissance, cette prise de conscience, cette sensation d’être en train de dériver sur l’océan sans avoir de bouée ni de gilet de sécurité, alors qu’on pensait être celui qui lancerai la bouée.

Dans le film, Detachment.