Je suis dingue de cette fille, c’est vrai, dingue. Dès que je l’ai vue, je l’ai aimée. Je veux dire tout, j’ai tout aimé chez elle. Sa façon de marcher, sa bouche, son nez, ses yeux, et puis aussi son petit sourire triste. J’ai aimé aussi sa curiosité. Vous avez vu quand elle achète des pommes par exemple, elle veut savoir quel arbre les a portées, qui les a récolté, si aucun enfant n’a été exploité pendant la cueillette, un tas de truc comme ça. Elle est géniale. Et son rire, elle a un rire, nan ? Il est pas mal son rire. Bon bien sûr, elle est tête en l’air. Et même si à cette époque là on avait déjà vécu ensemble seuls, elle et moi, pendant, quoi, six-sept ans, elle n’a jamais été capable de savoir à quelle heure je sors du boulot. M’enfin, comment lui en vouloir ? Après tout c’est... Maman.

Dans le film, Celle que j’aime.

- Tu me détestes ?
- Non, tu me détestes.
- Nan, c’est toi ! Et puis, de toute façon, je m’en fous parce que je t’aime pas.

Dans le film, Celle que j’aime , par Achille et Antoine .

Voilà, c’est fini. Mais surtout, pensez pas que c’est la fin de l’histoire, au contraire, c’est le début !

Dans le film, Celle que j’aime , par Achille .

Pense, crois, rêve et ose, c’est le secret du bonheur.

Dans le film, Celle que j’aime.