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Plein vent

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Juin
1 juin

Bir Hakeim

En mai 1942, la bataille de Bir-Hakeim (Sud de la Libye) gagnée par les troupes de la France libre permit de freiner la progression de Rommel en Afrique. Récit didactique d’un fait majeur de la seconde guerre mondiale.Pour les parisiens, Bir-Hakeim est la station de métro de la ligne 6 qui dessert la Tour Eiffel. Certes… mais encore ? Bir-Hakeim est avant toute chose un site enfoncé au Sud du désert libyen, où s’est jouée une bataille majeure de la seconde guerre mondiale. Majeure pour deux raisons. Primo, après la déroute de l’armée française en juin 1940 et l’avilissant armistice signé par Pétain, ce fut le retour sur le devant de la scène de la France en tant que nation combattante pour son indépendance, sous l’étendard des forces libres commandées depuis Londres par le général de Gaulle. Deuxio, ce fut surtout une victoire décisive, qui permit de freiner la progression allemande en Afrique. Selon Churchill, « sans la résistance de Bir-Hakeim, la guerre eût duré deux ans de plus ». Jean-François Vivier prend le point de vue d’une femme anglaise engagée sur site, l’authentique Susan Travers. Et il scénarise en restant néanmoins très factuel, avec tout ce qu’il faut de repères historiques et pédagogiques, l’avant, le pendant et l’après Bir-Hakeim. Sous les crayons encrés et fins de l’italien Francesco Rizzato, les mouvements de troupes, les combats, les palabres s’inscrivent fort bien dans la réalité historique. Au final, cet album en one-shot s’avère un excellent vecteur pour comprendre les tenants, les aboutissants et le déroulé de cette importante victoire alliée.


Guerre
Avril
20 avril

Général de Sonis

Biographie factuelle d’un militaire français qui s’est illustré durant la seconde moitié du XIXème siècle sous divers fronts (Algérie, Solferino, Sedan…), toujours mû par une immense ferveur catholique.Le Général de Sonis fut un fameux militaire dans la seconde moitié du XIXème siècle, intègre, courageux et extrêmement pieux. C’est d’ailleurs ce prisme religieux qui est mis en avant par les éditions Plein vent, qui se consacrent essentiellement à des ouvrages œcuméniques. Sous un scénario très linéaire de Jean-François Vivier, cet album restitue une biographie factuelle, narrée dans des encadrés narratifs par Anaïs, l’épouse de Gaston de Sonis, au crépuscule de sa vie. Le biais qui revient régulièrement par parenthèses, en flashforwards, est alors celui d’une longue confession à un prêtre. Outre sa dévotion absolue à Dieu, on découvre donc un homme brillant, honnête, juste, volontaire, cavalier émérite, qui est muté de brigade en brigade, notamment affecté sur divers commandements en Algérie. Il s’illustre à Solferino lors de la campagne d’Italie de 1859, il perd une jambe à Loigny en 1870, lors de la défaite contre les prussiens. Sa carrière commence à la fin de la Restauration, puis couvre la seconde République, le second Empire et les débuts de la troisième République. Le récitatif insiste sur le dénuement et la piété du général, qui fera toujours passer sa foi et ses principes par-devant sa carrière militaire et son confort familial (malgré ses… 12 enfants !), dussent ses finances en pâtir. Au dessin, Emmanuel Cerisier fait le job de manière réaliste et académique, avec quelques belles cases de bravoure lors des batailles (Loigny p.6, 38, 39 ; les campagnes algériennes p.20, 22, 28). Bref, voilà une biographie instructive, mais entièrement orientée vers la ferveur catholique et l’humble gloire d’un militaire français méconnu.


Illustration : Emmanuel Cerisier | Couleur : Emmanuel Cerisier
Guerre
Octobre
6 octobre

Le don et l'engagement

Le 23 mars 2018 est un jour différent des autres au Super U de Trèbes. Un terroriste vient de tuer et prendre en otage des gens dans le magasin. Le lieutenant-colonel Beltrame et ses hommes se rendent sur place. Biographie d'un héros.Les éditions Plein Vent proposent ici une biographie en BD du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, ce militaire mort héroïquement lors de la prise d’otages au Super U de Trèbes, en mars 2018. Au scénario, Arnaud Delalande raconte en partant des dernières minutes de cette prise d’otage. Les derniers instants du colonel Beltrame, le parcours exemplaire du militaire, sont classiquement l'occasion de refaire défiler sa vie. Ainsi, on découvre sa biographie, les nombreuses épreuves de vie qu’il a traversées. C’est surtout l’engagement professionnel qui est mis en avant dans ce récit. En effet, le parcours militaire d’Arnaud Beltrame montre une volonté farouche de réussir et d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé. Ainsi, sa volonté et son engagement ont forgé le militaire qu’il devenu, pour l’emmener jusqu'à cette prise d’otages tragique, hors du commun, du super U de Trèbes. Au dessin, Laurent Bidot use d’un trait réaliste, fluide et dynamique. Le déroulé s'accompagne graphiquement de scènes d’actions d’entrainements bien réalisées et de décors fournis. Eu égard à l'héroïsme hors norme de cet homme, l'hommage posthume en bande dessinée ne laisse pas indifférent. Il met en avant ces hommes de l’ombre qui, tous les jours, se construisent pour assurer la sécurité des concitoyens.


Couleur : Clémence Jollois
Thriller
6 octobre

La Rose blanche

En Allemagne en 1942-43, le mouvement la « Rose Blanche » milite contre les nazis et leur barbarie. Ses membres sont traqués par la Gestapo et finalement arrêtés. Histoire authentique d’un activisme humaniste.Alors que l’Allemagne était dirigée par les nazis, le mouvement de « La rose blanche » s’est insurgé et s’est révélé un contre-pouvoir intellectuel et humaniste, qui a marqué par sa propagande offensive. C’est l’histoire de ce mouvement, d’obédience catholique, que nous raconte ici très prosaïquement Jean-François Vivier, aidé par les dessinateurs italiens Benaimino Delvecchio et Francesco Rizzato. Les authentiques Hans et Sophie Scholl, qui tiennent le premier rôle, mourront guillotinés en martyrs, après leur arrestation et leur condamnation par les nazis. Le scénariste s’appuie sans doute sur une documentation un peu trop présente au début du récit, surtout lorsqu’il fait reprendre des passages entiers des tracts de propagande à travers les dialogues des protagonistes. S’il a le mérite de la conformité, le procédé est lourdaud et plombe l’assimilation du lecteur au mouvement. La suite se révèle mieux rythmée, surtout lorsque l’étau se resserre autour des complotistes. Le dessin réaliste se montre également très « propret » et académique, certes sérieusement repris à partir d’une iconographie riche et précise, et pas dénué de talent et de boulot sur certaines grandes cases animées… mais aussi régulièrement ponctué d’erreurs tragiques, de postures outrancières ou de perspectives ratées (ex : case de gauche p.6).


Illustration : Benjamino Delvecchio
Guerre
Avril
21 avril

Un destin sans retour

Juin 1940, l’armistice est signée. Martin Wisenfall quitte son bataillon français et retourne dans le civil. Il retrouve son cabinet de médecin et sa famille. Marié à une femme juive, il va être enrôlé dans l’armée allemande pour sauver sa famille.Ce second opus clôt la série Herr Doktor. Les auteurs mettent en avant un médecin alsacien revenant au civil après l’armistice de juin 1940. Il va être enrôlé de force comme 100 000 Alsaciens et 30 000 Mosellans que l’Histoire retiendra sous le nom des « Malgré-nous ». En plus de ce destin tragique, les auteurs ajoutent la question juive durant l’occupation, car martin est marié à une femme juive. A chacun de se faire un avis sur l’impact de cet ajout sur le récit en lui-même. Effectivement, en août 1942, le « gauleiter » du « CdZ-Gebiet Elsass » persuade le « Reichführer » d’introduire le service militaire obligatoire en Alsace Moselle. Par conséquent, tout homme valide devait rejoindre de force, ou non, les rangs allemands. D’ailleurs, les hommes déserteurs ou refusant de s’enrôler, engageaient la responsabilité collective de leur famille. Cette dernière, qu’elle soit juive ou non, était déportée vers l’Est et l’ensemble des biens était confisqué. Ainsi, que la femme de Martin soit juive ou non, ce dernier aurait été obligé de porter l’uniforme allemand sous peine d’exécution et de déportation pour sa famille. Outre ce point, le récit est plutôt intéressant, même si le dessein d’éliminer Hitler parait peu crédible pour un homme ne pouvant approcher que de trop loin le « ReichFührer ». Au niveau du dessin, Régis Parenteau-Denoël livre un album avec un trait réaliste et un aspect graphique très classique. De même pour le découpage et le séquençage des planches. La colorisation est jolie, mais assez terne dans l’ensemble. Jean-François Vivier et Régis Parenteau-Denoël offrent ainsi un diptyque sur le thème de la seconde guerre mondiale, un thème fort apprécié des amateurs de bande dessinée. Cependant, le récit un peu juste et le dessin très classique en réduisent quelque peu l’attrait.


Guerre
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