Gramercy Park

Description de Gramercy Park

Dans le New York de 1954, Madeleine Whitman, apicultrice passionnée, passe des journées à surveiller les ruches sur le toit d'un immeuble. Elle observe la vie des gens d'en haut, en particulier George Day, un caïd de la pègre qui vit dans l'immeuble en face. George, intrigué par la jeune femme, cherche à la rencontrer. Leur rencontre est le début d'une histoire qui emmène le lecteur dans l'univers sombre et mystérieux des polars des années 50. La narration de Gramercy Park se déroule lentement, en laissant l'intrigue se dévoiler petit à petit. Les personnages sont fouillés et complexes, refusant toute caricature de héros ou de méchants. Le lecteur est entraîné dans cette histoire d'enquête palpitante où il est impossible de deviner à l'avance le dénouement. L'album est un hommage réussi aux romans noirs et suspenses de cette époque.

Critique de Gramercy Park

Gramercy Park est une bande dessinée intrigante et envoutante. Dans un style très réussi, les auteurs nous plongent dans l'univers sombre et sulfureux de la pègre new-yorkaise des années 50. L'histoire est captivante, les personnages sont attachants et mystérieux, les dialogues vifs et savoureux. L'auteur, Christian Cailleaux, signe un trait fin et nuancé qui donne vie aux personnages et imprègne l'album d'une atmosphère unique, à la fois sombre et fascinante, proche de l'esprit d'un film de Douglas Sirk ou de Hitchcock. L'alternance entre les plans larges et aériens de la ville et les plans rapprochés sur les visages renforce l'immersion du lecteur dans l'histoire. Gramercy Park est un bel album, à déguster seul ou entre amis, qui ravira les amateurs de polars et de romans noirs.