Ce que l’on a pu retenir du 36ème BD Boum de Blois

La 36ème édition du festival a fermé ses portes le Dimanche 24 Novembre. Que faut-il retenir de cette édition ?

Le festival s’est déroulé du vendredi 22 au Dimanche 24 Novembre. Il est l’un des plus importants rassemblements de la bande-dessinées en France avec, pour objectif particulier, de mettre en place une véritable manifestation littéraire participant à la diffusion et à la promotion de la bande-dessinée. Pour se faire, il favorise grandement les rencontres entre les œuvres et les auteurs avec le public.

Ainsi, chaque année, ce ne sont pas moins de deux-cents quarante auteurs, soixante-dix exposants qui sont présents, pour une vingtaine de milliers de visiteurs.

Cette année, seize expositions étaient au programme, avec, du côté « adultes » :

« Jérôme Moucherot », par François Boucq ;
Grand Boum-Ville de Blois 2018, Emmanuel Lepage ;
« Besse monte le niveau ! » ;
« La déconfiture » par Pascal Rabaté ;
« La BD Taïwanaise » ;
« Dix ans de la Collection Noctambule » ;
« Le Western Italien » ;
« Le collectif Un poil bleu » ;
« Blois de la Préhistoire à nos jours » ;
« Je suis l’actu » ;
« Les Transports sentimentaux » présenté par Jenny et Alexis Coridun.

Tandis que du côté « jeunesse », on a pu retrouver :

« Les Enfants de la Résistance » par Dugomiers et Ers ;
« Lucky Luke » d’Achdé ;
« Minstinguette » de Greg Tessier et Amandine ;
« Léonard » de Groot, Zidrou et Turk ;
« L’Auberge aux mille nuages » par Nicho Niphroa ;
« La Boîte à musique » par Gijé et Carbone.

Outre ces nombreuses expositions, d’autres activités étaient également à disposition du public telles que des stages animés par Serge Le Tendre ; des spectacles avec à l’affiche « Le Bestiaire Fabuleux » et « La Boite à Musique » ; divers ateliers artistiques ; ainsi que la diffusion de certains films au Cinéma les Lobis tels que « Psychomagie » de Jodorowsky, « Jacob et les chiens qui parlent », « Le bon, la brute et le Truand » de Noël Simsolo, et « La fameuse invasion des ours en Sicile » par Jean-Luc Fromental.

Divers auteurs étaient aussi présents, ont animé diverses conférences et ont effectués diverses rencontres. Parmi eux, étaient présents, Michel Jans, Emmanuel Lepage, Claire Bouilhac, Les lauréats des Golden Comic Awards, Justine Cunha, Riff Reb’s, Michel Kichka, Jacques Ferrandez, la revue « Rita », ainsi que « Léonard de Vinci » (Benjamin Lacombe, Zidrou et Boucq).

On a également vu s’organiser un « Dessinathlon » au Chato’do arbitré par Ziggy Sardou et le DJ Nina Simone Garnier, avec les dessinateurs Jim Tiger et Jony Dragon en tant que chefs d’équipe. Le public s’est vu séparé en deux équipes et, en une dizaine d’épreuves, ont dû suivre les directives, parfois totalement loufoques, des arbitres. Cet évènement a ainsi pu laisser place à l’imagination de certains, un peu trop même parfois… étant donné qu’une équipe s’est vu sanctionner par la présence d’un zizi au sein d’un dessin collectif…

En outre, les dessinateurs Chadia Loueslati et Besse ont animé une opération de sensibilisation pour le public à la Maison d’arrêt de Blois.

Enfin, chaque année, le Grand Boum décerne un prix à un(e) auteur(e) pour l’ensemble de son œuvre. Cet année, c’est Émile Bravo qui fut sacré pour ses œuvres telles que « Les véritables aventures d’Aleksis Strogonov », « Les Épatantes aventures de Jules », « Sept ours nains », « Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill » ainsi que les illustrations d’Astrapi et de Spirou. Il remporte ainsi un chèque de 2 000€ et sera le dessinateur du festival 2020. Une exposition lui sera alors consacrée.

C’est Émile Bravo qui fut sacré pour ses œuvres