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Test et critique jeux-de-societe de Test Pandemic Montées des eaux
visuel Test Pandemic Montées des eaux
Test Jeu de société

Test pandemic montées des eaux

par Arthelius
18 août 2018

Pandemic - Montée des Eaux

Type: Jeu de base (Voir la série)
Style: cooperatif
Categorie: horror
Date:
Condition de test
Durée de notre partie: 0 minVersion du jeu: v1
Nombre de joueurs impliqués: 1 Type de testeur: hardcore
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Durée de lecture:
15 min
ExtensionsAperçu de l'exention PandemicAperçu de l'exention Pandemic - On the BrinkAperçu de l'exention Pandémic - State of EmergencyAperçu de l'exention Pandemic VF - Le Règne de CthulhuAperçu de l'exention Pandemic - Reign of CthulhuAperçu de l'exention Pandemic - Montée des EauxAperçu de l'exention Pandemic - La Chute de Rome...
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Pandemic revient et il n’est pas content ! Mais après avoir ravagé le monde, il préfère s’attaquer à une zone moins large : la Hollande. Et cette fois-ci ce ne sont pas des maladies que vous allez combattre mais les eaux qui montent. Prêt pour cette nouvelle expérience ?


Les digues c’est la clé

Un petit point rapide sur les règles de bases. Dans Pandemic vous incarnez un personnage avec un pouvoir unique, et votre but sera de trouver 4 remèdes/de construire 4 structures hydrauliques, afin d’enrayer la menace. Pour cela vous allez devoir défausser des cartes identiques dans certaines régions pour construire ces structures avant que la pile de cartes Joueur ne soit vide ou qu’il ne reste plus de cubes Eau. A chaque tour vous aurez 4 actions à faire au choix : vous déplacer (plusieurs manières s’offre à vous ), pomper l’eau dans la zone où vous vous trouvez, construire une station de pompage vous réduire la montée des eaux, construire des ports pour vous déplacer plus facilement, partager des ressources ou enfin construire une structure hydraulique. Une fois cela fait, on pioche 2 cartes du paquet Joueur, dans lequel vous pourrez gagner des cartes de zone ou des cartes Evènements. Mais c’est aussi dans cette pile que se trouve les cartes Tempête, qui feront monter les eaux et le nombre de cartes Rupture de digue que vous piocherez à la fin de chaque tour de joueur. Et c’est justement la prochaine étape. Pour dégrader une région il suffit de détruire une digue ou bien ajouter 1 cube Eau si elle n’en possède pas. S’il y a déjà 3 cubes, on n’en pose pas de quatrième, la région subit une Inondation qui se propage aux zones adjacentes, tout en faisant monter le niveau des eaux. Enfin on termine son tour en gérant l’afflux d’eau qui s’écoule d’une zone à une autre, en partant de la mer vers l’intérieur. Seules les digues pouvant endiguer cet afflux. Vous avez ici l’essentiel des règles, tout en sachant qu’il existe des Objectifs variables avec la gestion de la population pour les joueurs qui trouveraient le jeu trop simple (les fous !).

Un petit air de steampunk

Dans une boite de la même taille que les précédents opus (sauf Legacy), vous trouverez un jeu sensiblement différent … ou presque. La carte est ainsi réduite aux Pays Bas, comme l’était celle d’Iberia avec l’Espagne, et l’on voit apparaitre des targettes en bois, qui représentent des digues. De même que des cubes Habitant font leur apparition en plus des cubes bleus qui représentent l’eau. Pour le reste on reste sur la même idée, des cartes pour les régions, les évènements et les lieux, et pour les personnages bien entendu. C’est surtout au niveau des illustrations et de la direction artistique en générale qui faudra chercher l’originalité. Et originalité il y a, car le thème est parfaitement représenté dans un style rétro qui lui va à merveille, surtout que la qualité graphique est au rendez-vous, en lorgnant du côté du steampunk sans en abuser. Une édition réussie, pour un jeu très riche en matériel mais tenant dans une boite menue, une réussite !

Et pourquoi pas Inondations comme nom ?

La première partie est assez déroutante, pas forcément à cause des règles, enfin pas uniquement. Le jeu reste identique dans ses mécaniques, on doit toujours enrayer une menace en construisant 4 structures qui vont aideront dans votre tâche, et cela en défaussant des cartes identiques. Mais voilà les digues viennent grandement changer les choses, en rendant d’un côté la propagation plus prévisible, mais en étant également un élément de plus à gérer. Et c’est très certainement ce point là, le plus déroutant, car pour le reste vous serez en terrain connu. Et justement jouer à un jeu dont on connait les règles tout en ayant un thème différent et quelques points qui diffère à de quoi dérouter. D’un côté on est heureux de suivre un sentier déjà parcouru et de l’autre on pourrait être déçu que le jeu ne soit pas plus original. Et la question du nom vient donc sur le tapis, car au fond on ne doit pas du tout faire face à une pandémie, mais plus à une immense inondation. Il est compliqué de contenter tout le monde, mais ce que je peux vous certifier c’est que l’essence même du jeu a été préservée, et que les ajouts ne sont pas anecdotiques. Vous pourrez y jouer de 2 à 5 joueurs, et bien entendu plus vous êtes et plus le jeu devient simple grâce aux pouvoirs des personnages et à une meilleure répartition sur le plateau. Mais si malgré cela vous trouvez le jeu trop simple il existe des Objectifs variables qui viendront grandement changer la donne avec la population à gérer en plus ! Et bien entendu il vous sera possible de minimiser ou d’augmenter la difficulté avec l’ajout ou la suppression de cartes Objectif. Pour ceux qui se poseraient la question, à 2 ça tourne, mais c’est costaud. Pour la durée d’une partie la boite indique entre 45 et 60 minutes, ce qui est assez juste si l’on exclue la mise en place qui est assez longue avec toutes les digues à poser. Enfin la boite indique 8 ans, ce qui me semble juste même pour un jeu coopératif, il faudra alors pas mal assister le jeune joueur afin de l’aider dans ses décisions. La durée de vie est bonne étant donné qu’il est possible de jouer avec des objectifs en modulant la difficulté, et le hasard de la pioche vient compléter le tout. Et en ce qui concerne le thème celui-ci est bien rendu par le matériel et les règles, aucun doute là-dessus. Je terminerais ce paragraphe en tentant de répondre à une question légitime : faut-il se procurer cette version si on possède le jeu de base ? De même est-il un bon opus pour débuter la série ? Montées des eaux est plus compliqué que son grand frère, je ne vous conseillerais donc pas de commencer par celui-ci, même s’il reste accessible malgré tout. Si vous possédez le jeu de base, et si vous aimez vraiment la licence Montées des eaux devrait vous plaire, pas de doute. Il diffère assez de la version Cthulhu et semble se démarquer d’Iberia (auquel je n’ai pas joué), même si le principe de base reste intact. Après si vous n’êtes pas fan des Pandemic, je ne suis pas sur que cette version vous fera changer d’avis car on reste très proche du modèle de base.


Conclusion

Pandemic Montées des eaux est un bon jeu, cela ne fait aucun doute. Mais la question serait plutôt : est-il un bon Pandemic ? Oui si vous cherchez un jeu proche du jeu de base, car il apporte son lot de nouveautés tout en conservant ce qui fait sa force. Par contre si vous recherchez l’originalité, il risque de vous décevoir, certes le thème change, les digues apportent du renouveau, mais les tours de jeux sont très proches de la première version. J’aurais presque envie de dire que Legacy est plus original sur ce point, au niveau de l’expérience que Montées des eaux. Un bon jeu et un bon Pandemic si vous êtes fans ou curieux de voir la proposition faites par Z-man Games.

3Note générale120
3Matériel / Design
3Gameplay / ambiance

Auteur de la critique

Passionné de jeux en tout genre, il décortique pour vous ses trouvailles, analysant parfois au passage ce qui rend le monde ludique si unique.