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Test et critique jeux-de-societe de Test de Castellion
visuel Test de Castellion
Test Jeu de société

Test de castellion

par Arthelius
18 août 2018

Castellion

Type: Jeu de base (Voir la série)
Style: cartes
Categorie: fantasy
Date:
Condition de test
Durée de notre partie: 0 minVersion du jeu: v1
Nombre de joueurs impliqués: 1 Type de testeur: hardcore
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Durée de lecture:
15 min
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L’omnivers est grand, et aujourd’hui avec Castellion nous découvrons un nouveau pan de cet univers. Après la forêt, nous voici transportés dans une cité aux murs changeants, qui subit depuis peu les assauts incessants de son ennemi ancestral. Il est temps de plonger seul au cœur de la bataille !


Un nouveau jeu solo

Shadi Torbey nous avait déjà proposé auparavant deux jeux solo dans le même univers : Onirim et Sylvion, si ces deux premiers se jouaient avec des cartes, Castellion est plus original et vous propose de joueur seul avec des tuiles (et quelques cartes tout de même). Le jeu propose 3 niveaux de jeu : l’école des Architectes qui correspond au niveau facile et d’introduction, l’académie des amiraux qui est plus compliqué et est le jeu de base, et enfin pour les joueurs plus expérimentés, la menace. Votre but sera dans tous les modes de survivre aux 3 épreuves représentées par les cartes qui vous demanderont de remplir certaines conditions avant que le nombre de traitres indiqué ne soit tiré.
Pour cela vous allez devoir construire un château en vous aidant des tuiles que vous pourrez tirer dans deux piles différentes. L’une ne contenant que des tuiles sures, tandis que l’autre intègre également des traitres. Sur ces tuiles vous retrouverez 4 couleurs de créatures : bleu, vert, jaune et rouge, pouvant prendre l’une des 3 formes suivantes : le cercle, le carré et le triangle. C’est donc avec ces tuiles que vous allez devoir construire votre château qui ne pourra pas excéder 6 tuiles de haut ou de large, tout en essayant de reproduire les formations demandées par les cartes épreuve. En sachant également que deux tuiles de la même forme ne peuvent pas se trouver côte à côte. Voici un rapide résumé de la mécanique principale du jeu et de ce qui vous attend. Bien entendu les règles sont plus longues et comportent quelques précisions, surtout dans les deux modes les plus élevés.

Des briques de couleur

La boite se présente sous la même forme que Sylvion avec deux volets qui s’ouvrent pour laisser apparaitre le matériel du jeu : 84 tuiles, répartis en 72 tuiles défenses et 12 tuiles traitres, 24 cartes épreuve, réparties entre les 3 niveaux, 2 aides de jeu et une petite figurine en plastique, violette cette fois-ci. Encore une fois le style graphique est particulier, et il faudra passer outre afin de vraiment apprécier le jeu et voir de quoi il retourne, car de prime abord nombreux seront les joueurs à détourner le regard. Mais si vous êtes habitué aux jeux du monsieur, cela ne devrait plus vous étonner. C’est à mes yeux le premier écueil que devront surmonter les joueurs. Bien que proposant un thermoformage pour ranger le matériel, celui-ci n’est pas du tout optimal, toutes les tuiles ne rentrent pas dans les cases, de plus celles-ci sont collées aux bords rendant la prise des tuiles assez ardues. N’ayez aucun scrupule à le retirer pour ainsi vous saisir plus aisément du jeu. Pour ce qui est de la qualité du matériel, les tuiles sont épaisses et les cartes assez classiques, dommage que cette édition souffre de quelques défauts.

A coup de truelle onirique

Vous voici assis à votre table, les deux piles vous faisant face, tout comme les 3 cartes objectif. Sur de vous vous retournez la première tuile et sans hésiter vous la placer sur la table, voici la première pierre de votre édifice. Vient la seconde, qui fort heureusement est de la même couleur et pas de la même forme, ce qui vous permet de solidifier les bases de votre château. Le premier tour se poursuit ainsi entre tuiles faciles à poser et d’autres que vous devez défausser, le tout parsemé d’apparition de plusieurs traites qui finissent par mettre fin au premier tour. Fort heureusement malgré vos mésaventures vous êtes parvenus à réaliser les conditions requises pour passer à la seconde épreuve. Mais voilà votre pile de tuiles s’amenuise dangereusement, surtout qu’à la fin de ce tour c’est toute la première ligne qui disparait, mettant un coup de couteau dans votre formation serrée. Vous êtes sur le fil. La pile se vide de plus en plus, et parvenir à atteindre les conditions requises devient de plus en plus complexe. La dernière tuile est retournée et malheureusement vous n’avez pas remporté la partie, et cela à une tuile près. Mais qu’importe ce n’est que partie remise.

Solide comme le roc

Castellion propose une durée de vie très intéressante avec ses épreuves tirées en partie au hasard et ses 3 niveaux de difficulté. Surtout que le hasard de la pioche vient également mettre son grain de sel. Il vous faudra donc de nombreuses parties avant d’espérer vaincre le jeu et en venir à bout sur les 3 niveaux. Pour autant, à mes yeux, il est moins accessible de prime abord que Sylvion, qui restait assez facile à prendre en main. Pourtant le jeu, une fois bien compris est vraiment simple et le plus gros de la mécanique proviendra des choix que vous devrez faire. Difficile donc de le proposer à un public non initié et varié, pourtant loin de n’être qu’une simple réussite comme on peut souvent le voir pour les jeux solo, Castellion nous propose quelque chose de très original.


Conclusion

Castellion est un jeu déroutant, aussi bien par le choix graphique de ses illustrations, que ses mécaniques. Pourtant une fois compris il n’est pas extrêmement compliqué à jouer, ce sont les choix qui seront difficiles à faire, c’est autre chose. Très original il propose un challenge progressif qui lui permet de se renouveler aisément et de ne pas lasser le joueur. Un jeu solo original et qui à le mérite de proposer quelque chose de neuf dans ce domaine où le nombre conséquent de jeux n’est pas monnaie courante.

17Note générale120
17Matériel / Design
17Gameplay / ambiance

Auteur de la critique

Passionné de jeux en tout genre, il décortique pour vous ses trouvailles, analysant parfois au passage ce qui rend le monde ludique si unique.