
Test 10 minutes to kill
par Arthelius10 Minutes to Kill
Durée de notre partie: 0 min | Version du jeu: v1 |
Nombre de joueurs impliqués: 1 | Type de testeur: hardcore |
Si Rumble in the dungeon avait pris des stéroïdes animaliers, en oubliant au passage le politiquement correct et la morale, ça donnerait 10’ to kill, et ça tombe ce jeu existe, et je m’en vais vous en parler justement, c’est une coïncidence qui tombe bien non ?
Comment tuer son voisin sans se faire prendre
Tuer c’est mal ! Sauf dans les jeux et dans 10’ to Kill, on va même vous demander de le faire en toute impunité, le tout sera de ne pas se faire prendre. Votre but sera d’éliminer vos 3 cibles, tout en essayant de ne pas vous faire repérer par vos adversaires, tandis que vous, vous devrez tenter de deviner leurs identités. À chaque tour vous pourrez jouer avec n’importe quel personnage et effectuer 2 actions parmi les suivantes : se déplacer, éliminer un personnage (avec un pistolet, au sniper ou au couteau, chacun ayant ses règles), ou enfin contrôler l’identité d’un personnage avec un policier. Chaque réussite vous rapportant des points en fin de partie qui vous permettront de désigner le gagnant.
Tuer c’est drôle
Oui j’avoue tuer c’est drôle, et l’on prend beaucoup de plaisir à tuer ses cibles sans se faire prendre par les autres, en toute impunité. On tue, on déplace des personnages pour donner le change, puis la police commence à investir les lieux rendant les meurtres plus complexes. Il faut alors que vous preniez plus de risques, tandis que les soupçons sont de plus en plus nombreux. Mais voilà au tour suivant vous êtes démasque, tandis que vous aviez rempli 2 contrats. Qu’importe, car vous n’êtes pas pour autant éliminé du jeu, maintenant il va falloir découvrir l’identité des autres joueurs. Les 10 minutes viennent de s’écouler, et la partie prend fin, mais qu’importe, car une seconde se met déjà en place.
La seconde partie est différente, on se soupçonne encore plus, on regarde les attitudes des autres joueurs, bien entendu on n’oublie pas de plaisanter et de rire de bon cœur de temps à autre. Et la seconde partie passe tout aussi vite, nous ayant fait passer un aussi bon moment.
10 minutes bien remplies
Les parties sont très courtes ce qui permet de les enchainer et d’affiner ses techniques, tentant plusieurs approches, le tout servi par une zone de jeu qui change à chaque fois, rendant chaque partie unique. Les règles restent parfois un peu complexes à retenir, pouvant provoquer des erreurs, surtout avec les plus jeunes, il faudra donc quelques parties avant de bien les maitriser. Dans le feu de l’action on a parfois tendance à oublier de placer les policiers, prenez donc garde à cela lors de vos parties. Pour autant le jeu reste assez accessible à tous, bien entendu le fait de tuer d’autres personnes pourra choquer tatie Jacqueline, mais qu’importe, car 10’ minutes to kill mérite que l’on joue une partie. Bien entendu à 4 le jeu est plus amusant, mais à 2 il vous proposera de jouer au jeu du chat et de la souris, qui ne sera pas plus désagréable. Nous avons même tenté une variante non proposée dans les règles : jouer à 5 avec 2 cibles, cela passe très bien également, surtout si ce que vous recherchez reste le fun avant tout. C’est un joli bazar, mais c’est drôle.
La boite de jeu
C’est effectivement le nom de l’éditeur, mais là je vais plutôt vous parler du contenu. Dans celle-ci vous retrouverez 16 tuiles que vous pourrez disposer selon vos envies, certaines possédant un bord bleu pour les snipers, 1 aide de jeu (bien utile), 1 pion 1er joueur, 4 jetons repères, 8 pions sur socle policiers et 16 tuiles et autant de pions sur socle représentants les personnages. J’ai gardé ces derniers pour la fin, car ces personnages que l’on doit à Pauline Detraz, possèdent tous un faciès animalier et offre au jeu une personnalité originale et accrocheuse, qui nous éloigne de personnages humains classiques, une très bonne idée appuyée par un excellent travail d’exécution.
Le matériel est de qualité, assez épais, on distingue bien les différents personnages grâce à des couleurs différentes, tous comme les policiers qui possèdent un gyrophare au dessus de leurs têtes. Une édition de très bonne qualité sur tous les points.