En vert et contre tous

Description de En vert et contre tous

Dans un futur lointain, en l’an 2256, la terre est presque totalement recouverte par les eaux et une civilisation de castes s’est formée. Le conseil des 7 lucides a interdit tout échange de savoir, enfermant la mémoire du monde dans un holo-cube unique. Toutefois, Garanön vole cet objet avant d’être cambriolé par quatre habitants des profondeurs. Après le meurtre de trois d’entre eux, Tallulah est en possession de l’holo-cube. Pendant ce temps, les sages cherchent un remplaçant à Garanön, et une trame d’intrigue complexe se déroule.

Critique de En vert et contre tous

Dans ce troisième épisode de Witness 4, Erik Arnoux tente de créer des trames entrelacées, ce qui peut parfois sembler un peu confus. Les personnages sont nombreux et leurs desseins complexes, nécessitant une certaine concentration pour suivre l’ensemble de l’histoire sans se perdre. Pour apprécier pleinement le scénario, il est donc conseillé de voir les épisodes précédents pour avoir une base solide. Arnoux utilise parfois une forme d’humour qui, bien qu’un peu lourde, aide à alléger la complexité du récit. Malheureusement, cela crée des moments inutilement traînants. Néanmoins, l’intrigue progresse, l’origine de l’holo-cube est révélée et le final explosif à suspens laisse le lecteur en haleine pour la suite. Le dessin en lignes claires et les couleurs de Chrys Millien sont constants tout au long des épisodes ce qui est appréciable. On attend donc avec impatience le prochain épisode pour voir si l’histoire y sera plus fluide et mieux structurée.