La selkie

Description de La selkie

Louve est kidnappée et retenue captive à l’intérieur d’une cellule en bois. La prison de la jeune fille est construite dans une habitation délabrée où sont rangés plein d’accessoires de pêche. Elle y rencontre une femme étrange à qui elle propose une pièce d’or pour la faire évader, mais en vain. Cette dernière ne l’a point considéré, et retourne à l’extérieur de la pièce. Dans un élan de désespoir, Louve tente de détruire sa cage, mais en vain. Cela n’eut pour conséquence que de la plonger dans les vapes. Quelques jours auparavant, la petite Louve était dans son village quand Thorgal, son père est rentré de son aventure sur l’île de Skellingar. Celui-ci est revenu avec un sac plein de pièces d’or qu’il montre à Aaricia, sa femme. Elles lui ont été offertes par Cybèle, la sœur du Jarl du Nord en guise de récompense pour un service rendu. Néanmoins, Thorgal ne compte pas se servir de cette fortune. Il souhaite plutôt l’offrir au chef du village afin qu’il s’en serve pour pallier les problèmes de la communauté. Toutefois, il n’interdit pas à sa fille de prendre quelques-unes de ces pièces d’or pour s’acheter quelques bricoles chez le marchand ambulant.

Critique de La selkie

Alors que Louve, sa fille est retenue captive, Thorgal tente désespérément de la retrouver. Il prend la route de l’île où son ravisseur la retient. Les aventures de Thorgal se poursuivent avec Yann et Frédéric Vigneaux dans un épisode classique consacré aux légendes scandinaves. Cette fois-ci, le héros créé par Jean Van Hamme et Grzegorz Rosinski est en route pour une île où le föroyen Grimur retient Louve, sa fille en captivité. Pendant qu’elle était enfermée, elle fait la rencontre de la femme de son ravisseur. Il s’agit d’une selkie, créature couverte d’une étrange peau de phoque. Thorgal compte bien délivrer son enfant des griffes de ce monstre. Outre la qualité de ses différents albums, la série est riche en émotions. Elle plonge depuis des décennies le lecteur dans l’univers mythique norrois. Quoiqu’à son terme, elle s’est un peu dispersée en termes de scénario, prouvant la nécessité de lui insuffler une nouvelle vie. À travers le nouveau tome de sa renaissance, Yann donne vie à un nouveau Thorgal. Celui-ci est plus mûr, attentif à sa famille sans pour autant perdre de son côté héroïque et prêt à braver le danger. Avec sa famille, il fonce vers les îles Féroé pour délivrer sa fille. Le style de Yann est principalement inspiré celui employé par Van Hamme au début de la série. Il construit ses récits à partir des légendes scandinaves. Les dessins sont réalisés par Frédéric Vignaux. Tout comme dans le tome précédent, ils restent fidèles au résultat attendu tout en conservant la fluidité et le dynamisme des personnages. Le seul bémol cependant sont Louve et ses capacités qui sont peu mises en valeur. Contrairement aux précédents albums et à la série parallèle, elle se comporte en spectatrice, attendant d’être délivrée. Une véritable déception…