50 ans d'enquêtes

Description de 50 ans d'enquêtes

Dans l'album intitulé Silence de mort de la série Ric Hochet, le commissaire Bourdon et le héros éponyme enquêtent sur une série de meurtres commis avec une arme silencieuse baptisée Pyroc. Alors qu'ils cherchent désespérément des indices pour résoudre cette affaire, ils sont confrontés à un cinéaste-criminologue américain, Axel Wooley, qui prétend avoir des informations sur le tueur en série surnommé 'Dr Euthanasy'. Au fil de leur enquête, Ric Hochet et ses compagnons vont croiser des témoins peu fiables, des suspects maniganceurs et des faux-semblants qui les pousseront à mettre à l'épreuve leur sagacité et leur force de conviction. Si le rebondissement final est assez bien amené, l'album est globalement en dessous des attentes des fans de la série et de la BD d'aventure en général.

Critique de 50 ans d'enquêtes

Malheureusement, l'intérêt principal du livre qui est de découvrir la véritable identité du tueur est alourdi par des personnages caricaturaux qui gâchent littéralement le potentiel de l'histoire. Les auteurs ont essayé d'insuffler un peu d'humour dans le récit en utilisant des personnages inspirés de Woody Allen, mais cette tentative tombe à plat et semble forcer le trait. En dehors de cela, le scénario manque d'originalité et de rythme, et les dialogues sont parfois laborieux. Les dessins de Tibet ont toujours été l'un des points forts de la série, mais même eux sont en deçà de ses œuvres précédentes. Ils ne sont pas mal, et les décors sont soignés, mais ils n'ont pas la même profondeur et les mêmes qualités que dans les albums précédents. Enfin, l'album contient également un certain nombre de bonus, notamment une sélection des meilleures enquêtes offertes à Rico Hochet. Cependant, cela n'atténue pas la déception ressentie après la lecture de cette histoire. En somme, Silence de mort est un ouvrage qui ne prime ni par son scénario ni par son dessin et ne peut satisfaire que les fans inconditionnels de la série. Pour les autres amateurs de BD, mieux vaut chercher ailleurs.