Mémé d'Arménie

Description de Mémé d'Arménie

Dans Petit Polio T2 Mémé d'Arménie, Farid Boudjellal raconte l'histoire de la famille Slimani qui apprend la mort du grand-père de Mahmoud en Algérie suite à la réception d'un télégramme. Face à cette triste nouvelle, une bonne nouvelle inattendue vient réconforter la famille : Mahmoud va enfin pouvoir vivre avec sa grand-mère paternelle, Marie, une vieille femme arménienne arrivée en France après la mort de son mari. Tout au long de la bande dessinée, on suit les péripéties de Marie, de son petit-fils mahorais et de leurs amis dans leur quartier du Var, entre malentendus culturels, souvenirs douloureux et moments joyeux. L'histoire est touchante, instructive et émouvante, car elle évoque des thèmes universels tels que le deuil, la transmission des traditions familiales, l'amitié interculturelle et l'intégration.

Critique de Mémé d'Arménie

Bien que la bande dessinée Petit Polio T2 Mémé d'Arménie de Farid Boudjellal ait un grand intérêt historique, en hommage à la grand-mère de l'auteur qui a survécu au génocide arménien, elle manque cependant de profondeur et de tension dramatique. Le récit est lisse et prévisible, sans véritable climax ni rebondissement marquant. Les personnages, bien qu'attachants, manquent de complexité et de nuance, avec des stéréotypes culturels quelque peu convenus, tels que la mémé arménienne qui cuisine des plats exotiques ou le djino mahorais qui joue au foot avec ses potes. Les illustrations sont quant à elles plutôt simples et familières, avec des couleurs vives et lumineuses qui reflètent bien l'ambiance ensoleillée et bon enfant de la bande dessinée. Cependant, on peut regretter un certain manque d'inventivité et d'audace dans le trait et la mise en page. En somme, la bande dessinée Petit Polio T2 Mémé d'Arménie est une lecture agréable et instructive, qui véhicule des valeurs de tolérance, de respect et de mémoire, mais qui souffre d'un certain classicisme et d'une faible dose d'originalité.