Correspondance avec les corps obscurs

Description de Correspondance avec les corps obscurs

Dans le treizième tome de Pacush Blues, Ptiluc nous propose une histoire sombre et introspective. Le protagoniste est un rat solitaire qui passe son temps à réfléchir sur la vie et l'existence. Il souhaite comprendre sa propre condition d'être vivant sociable et explore les différentes possibilités à sa disposition. C'est alors qu'il fait la rencontre de l'esprit d'un cadavre en décomposition, qui va l'emmener dans un monde parallèle. Mais cela suffira-t-il pour apaiser son angoisse ?

Critique de Correspondance avec les corps obscurs

Cette bande-dessinée peut sembler un peu déprimante ou difficile d'accès pour certains. Le ton sombre de l'histoire s'impose dès la couverture et les réflexions abstruses du rat solitaire peuvent laisser perplexe. Cependant, il est indéniable que l'auteur a su créer une atmosphère particulière, presque oppressante. Il est certain que cette BD ne plaira pas à tout le monde, mais ceux qui apprécient les histoires introspectives ou philosophiques y trouveront leur compte. Les jeux de mots peuvent sembler un peu gratuits, mais ils ajoutent un certain charme à l'ensemble. On ne peut que saluer la lucidité de Ptiluc lorsqu'il qualifie sa propre œuvre comme étant confuse, mais cela ne nuit pas forcément à la qualité de l'histoire qu'il nous raconte. En somme, Correspondance avec les corps obscurs est un album singulier qui mérite d'être découvert pour son originalité et sa noirceur assumée.