
La fille qui ne lâchait jamais prise
Millenium saga T3

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Description de La fille qui ne lâchait jamais prise
Dans ce troisième et dernier tome du thriller dérivé de la saga Millenium de Stieg Larson, un groupe d’extrême droite appelé « la Nouvelle Sparte » kidnappe trois hackers – Plague, Bob le chien et Trinity – pour pirater les données de la Säpo. Pour les secourir, Lisbeth Salander et Mikael Blomqvist se faufilent dans le réseau Sparta mais se retrouvent coincés dans le bureau fortifié du leader sans pouvoir l'interroger. Heureusement, Dragan Armanski, un ami de Blomqvist, organise une intervention pour les sauver à la demande d'Erika Berger, la collègue de Blomqvist à la tête du média Millenium. L'intrigue est tissée autour de la géopolitique complexe et de l’espionnage de la décennie, créant une histoire palpitante jusqu'au dénouement, qui peut sembler archétypé mais devrait satisfaire les fans de la série. Le dessin de Belem Ortega, bien que très dynamique lors des scènes d'action, laisse parfois à désirer en termes de détails ou de contextualisation. Dans l'ensemble, le tome est divertissant mais en dessous des premières intrigues de Millenium, manquant de prise de risque créatif.Critique de La fille qui ne lâchait jamais prise
Le scénariste Sylvain Runberg et la dessinatrice Belem Ortega ont pris le parti de conclure leur adaptation du monde Millenium avec ce dernier opus. L'enjeu est de taille : clôturer la série tout en satisfaisant les attentes de lecteurs fidèles à l'univers de Stieg Larson. Le pari est globalement réussi, mais avec quelques réserves. Si l'intrigue est efficace, malgré un dénouement légèrement convenue, elle est loin d'égaler la qualité scénaristique des premiers tomes. Les sujets abordés, tels que la géopolitique contemporaine ou les réseaux criminels, sont certes pertinents mais manquent en partie de profondeur. L'écriture est très axée sur les rebondissements, au détriment parfois de la construction des personnages. Le dessin de Belem Ortega quant à lui est plutôt réussi dans les séquences mouvementées mais légèrement moins précis lorsque l'intrigue se tourne vers les lieux et les paysages. Avec ce tome, le duo Runberg-Ortega livre une conclusion solide, mais moins marquante que les premiers tomes de la série.8Note générale
10Scénario / ambiance
10Illustration / couleur
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