Les hommes qui n'aimaient pas les femmes (seconde partie)

Description de Les hommes qui n'aimaient pas les femmes (seconde partie)

La seconde partie de Millénium - cycle 1, T2 Les hommes qui n'aimaient pas les femmes, est une bande dessinée dense, rythmée et passionnante, qui met en scène Mikael Blomkvist dénouant définitivement l'écheveau constitué par la disparition d'Harriet Vanger une quarantaine d'années auparavant, grâce à l'aide de l'incroyable Lisbeth Salander. Cette enquête va dévoiler le passé sordide de la puissante famille Vanger et la véritable identité d'un psychopathe particulièrement besogneux. La BD est saluée pour son travail d'adaptation remarquable et sa capacité à offrir une incroyable bouffée d'oxygène manichéenne, tout en offrant une mise en avant du personnage charismatique de Lisbeth.

Critique de Les hommes qui n'aimaient pas les femmes (seconde partie)

La seconde partie de Millénium - cycle 1, T2 Les hommes qui n'aimaient pas les femmes est une BD qui se révèle captivante dès les premières pages. Dense, rythmée et cadrée parfaitement, elle est nourrie par une intrigue au suspens addictif, qui plonge le lecteur dans le passé sordide de la puissante famille Vanger. La résolution de l'enquête criminelle entamée dans le premier tome est brillamment menée, en partenariat avec l'incroyable personnage de Lisbeth Salander. On assiste à un réel dénouement haletant, où l'on découvre l'identité du psychopathe particulièrement besogneux. La BD ne sombre cependant jamais dans la démoralisation, grâce au jeu des relations des différents protagonistes, la résolution des différents problèmes soulevés, ce qui offre une bouffée d'oxygène salvatrice et manichéenne, histoire de clouer les salauds pour de bon. Le personnage de Lisbeth Salander est indéniablement le fer de lance de la BD: elle est habilement tisonnée et met en avant les différentes faces de sa personnalité complexe. Elle est sans conteste attachante, à tel point que le lecteur en apprécie davantage la lecture. L'adaptation est remarquable: accessible aux novices aussi bien qu'aux vieux amateurs de la trilogie, grâce à un découpage qui rend parfaitement fluide le récit, pourtant épais, construit sur un entrelacs d'intrigues, que ce soit sur des aspects protagonistes, époques et lieux. De même pour le dessin, l'élégance, le choix des couleurs ou le rapport au mouvement sont indéniablement des points forts. En bref, une grande partie à la hauteur du génial roman.