Les quatre évangélistes

Description de Les quatre évangélistes

Dans Les Tuniques bleues T59 Les quatre évangélistes, le général Alexander cherche à prendre une colline stratégique tenue par les confédérés. Ces derniers ont positionné 4 canons nommés d'après les évangélistes de la Bible qui empêchent les yankees de progresser. Pour neutraliser ces canons, Alexander envoie deux de ses meilleurs soldats, Chesterfield et Blutch, déguisés en prêtres. Leur mission : saboter les canons. Malgré une narration classique et prévisible, la bande dessinée reste agréable à lire grâce à des personnages hauts en couleur et une mise en scène bien pensée. Cauvin et Lambil ont su conserver l'esprit des Tuniques bleues et proposent un album annuel de qualité depuis plus de 40 ans.

Critique de Les quatre évangélistes

Les Tuniques bleues T59 Les quatre évangélistes, bien que ne se distinguant pas par son originalité, mérite d'être lu pour l'humour et la complicité qui se dégagent de ses personnages. Chesterfield, le soldat peureux et Blutch, l'antihéros désabusé, continuent de nous faire rire grâce à leurs dialogues caustiques et leurs facéties. Le scénario suit une trame classique (une mission à accomplir, des obstacles à surmonter) mais cela ne gêne pas la lecture. Au contraire, cela permet de se concentrer sur les personnages et leur évolution, notamment celle de Blutch qui, malgré ses réticences, finit par agir en héros. Les dessins de Lambil sont efficaces et témoignent d'une grande maitrise de la perspective. En somme, Les Tuniques bleues T59 Les quatre évangélistes offre un bon moment de lecture pour tous les amateurs de bande dessinée franco-belge.