Le messager blanc

Description de Le messager blanc

Les exilés d'Asceltis T1 Le messager blanc raconte l'histoire d'un bébé albinos envoyé par le Dieu Naabdir pour raviver la foi des siens. Sur fond de l'héroic-fantasy, ce premier tome se distingue des autres par son absence de gros méchants et de guerre interraciale. L'enfant albinos, devenu jeune homme, doit prendre une décision difficile qui aura des répercussions sur son peuple. Le dessinateur Paolo Deplano plonge le lecteur dans un univers mystique, retranscrivant parfaitement l'ambiance propre aux cycles des Brumes d'Asceltis.

Critique de Le messager blanc

Les exilés d'Asceltis, T1: Le messager blanc est un premier tome prometteur qui plante le décor avec un scénario de taille. Le thème de la prophétie est ici traité de façon originale pour une bande dessinée d'héroic-fantasy. L'idée d'un bébé albinos envoyé par le Dieu Naabdir pour raviver la foi de son peuple est intéressante, et le jeune héros, Tarek, doit faire face à de nombreux dilemmes moraux. Les personnages sont bien construits, et les graphismes de Paolo Deplano sont d'une grande qualité. L'ambiance et les décors sont très bien retranscrits, avec des couleurs chatoyantes qui embellissent l'ensemble. La comparaison avec les cycles des Brumes d'Asceltis ne manquera pas de ravir les fans de la série. Malgré tout, la bande dessinée reste moyenne sans atteindre l'excellence. Les rebondissements sont parfois téléphonés, et le fil conducteur ne prend pas toujours le temps de développer certains aspects de l'intrigue. Le final, en particulier, apparaît un peu précipité et quelque peu frustrant pour les lecteurs. En dépit de ces quelques défauts, Les exilés d'Asceltis, T1: Le messager blanc reste une bonne introduction à la série, enlevant toute crainte quand à l'absence des anciens héros. En somme, un premier tome à découvrir pour les amateurs de fantasy.