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couverture bande-dessinee Fer écarlate

Fer écarlate

Les ames d'Helios T3

Date de parution : 2 novembre 2005

Éditeur : Delcourt
Coloriste : Roberto Ricci
Collection : Neopolis
Série : Les ames d'Helios
Catégorie : Science-Fiction
Public : 18
Isbn 9782847898743
extrait bande-dessinee Fer écarlate

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Description de Fer écarlate

Les âmes d'Helios T3 Fer écarlate est la suite d'une série de science-fiction qui suit les aventures de Ylan, une jeune dragon novice envoyée en mission de reconnaissance dans les marécages d'Eridan. Elle est chargée d'explorer un tepuy qui est à l'origine de mystérieuses interférences. Elle découvre que le brouillage est dû au minéral ferrugineux contenu dans la roche. Malheureusement, elle est la seule rescapée de la mission et doit maintenant faire face à une ultime épreuve. Pendant ce temps, à l'intérieur de la cité d'Helios, un grand conseil des Cardibans procède à une élection éclair pour remplacer l'un d'entre eux, sur le point de mourir. Le maître d'arme d'Ylan est évincé au profit d'un concurrent plus intègre, qui poursuit néanmoins l'apprentissage d'Ylang. Le troisième tome est le plus lacrymal de la série, apparemment prévue pour cinq tomes. Cependant, le sacrifice ultime qui donne son sens à la couverture intervient seulement à la dernière planche, ce qui est dommage car cela rend le récit peu engageant.

Critique de Fer écarlate

Les âmes d'Helios T3 Fer écarlate est une critique sociale de la dictature extrême. Bien que ce soit une dystopie, cette série de science-fiction est présentée de manière à donner des leçons à notre société. Cependant, cela semble être une dénonciation plus qu'indispensable car le scénario est finalement assez convenu. Bien qu'il soit violent, il manque de profondeur et se cantonne à des clichés. La série semble être destinée à cinq tomes, mais le troisième est le plus ennuyeux. La dernière planche contient le sacrifice ultime qui donne son sens à la couverture. Cependant, cela intervient trop tard et ne parvient pas à rendre l'ensemble engageant. Malgré cela, le graphisme de Roberto Ricci excelle véritablement dans la mise en relief de cet univers glauque et putréfié jusqu'à la moelle. Son style s'inspire de Gimenez, des créatures d'Alien et du rock'n roll lourd et saturé pour donner à l'ensemble une ambiance sombre et oppressante. Bien que cet épisode soit à déconseiller aux âmes sensibles en raison de ses nombreux aspects gores, il intéressera les amateurs de science-fiction et de graphisme.
10Note générale
14Scénario / ambiance
9Illustration / couleur
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