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Description de L'éternel shogun
Lefranc est en reportage à Tokyo lorsqu'il se retrouve malgré lui au coeur d'une affaire de vol de l'armure de guerre du Dernier Shogun. Ce précieux objet est recherché à la fois par les nazis et les samouraïs qui rêvent de se réapproprier leur héritage et de reprendre le combat. Dans L'éternel shogun, le scénario manque cruellement d'originalité et reprend une trame narrative déjà exploitée à maintes reprises. Les rebondissements sont prévisibles et le dénouement ne surprendra personne. Toutefois, le dessin de Régric est digne de la charte Jacques Martin et la séquence d'ouverture évoquant les bombardements américains est particulièrement bien réussie.Critique de L'éternel shogun
Depuis la disparition de Jacques Martin, plusieurs auteurs se sont succédé pour poursuivre la franchise Lefranc. Le résultat est inégal, alternant le bon et le moins bon, avec L'éternel shogun qui se situe dans la moyenne. L'histoire manque d'originalité en reprenant une intrigue déjà exploitée, même si la fluidité des textes permet une lecture agréable. Les rebondissements sont plutôt prévisibles et le dénouement ne laissera guère de place à la surprise. Le dessin de Régric reste quant à lui un point fort de la bande-dessinée. Documenté et respectueux de la charte de Jacques Martin, il offre une immersion visuelle réussie dans l'univers de la série. Toutefois, il est temps que la franchise Lefranc évolue pour apporter un nouveau souffle à l'ensemble, et éviter de sombrer dans la routine. Avec des scénarios plus audacieux et un trait original, Lefranc pourrait retrouver son statut de référence de la bande-dessinée franco-belge.6Note générale
8Scénario / ambiance
6Illustration / couleur
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