La main qui nourrit

Description de La main qui nourrit

Le Tueur vient de découvrir que sa dernière victime était un agent de la CIA, ce qui complique grandement sa situation vis-à-vis des services secrets américains. Dans le même temps, Mariano, l'un de ses associés à la Petroleo Futuro Internacional, est devenu accro à la coke et représente désormais un risque pour l'ensemble de l'entreprise. Pour régler cette situation délicate, le Tueur décide de rencontrer Mariano à Bogota. Malheureusement, celui-ci refuse d'admettre l'ampleur de la situation. Après cette rencontre, le Tueur part en vacances avec sa famille, mais il sait que la menace se rapproche dangereusement.

Critique de La main qui nourrit

Le tome 12 de la série Le Tueur marque une transition vers une période beaucoup plus sombre et dangereuse pour le personnage principal. Le scénario de Matz est particulièrement réussi dans sa manière de construire les différentes scènes de ce nouveau chapitre. Le lecteur est constamment maintenu sous tension, pris entre la menace qui pèse sur le Tueur et sa manière de la surmonter. Le style graphique de Jacamon est également très réussi, avec des images d'une grande force et d'une grande énergie. En ce sens, ce tome représente une étape importante dans la série. Il marque une rupture par rapport aux précédents tomes, en faisant passer le Tueur à un niveau supérieur de dangerosité. Toutefois, certains peuvent regretter le manque de proximité avec le personnage principal. En effet, contrairement aux tomes précédents, le lecteur a moins l'impression de connaître intimement le Tueur. Cela peut rende la bande dessinée moins captivante pour certains. En définitive, cet album représente une excellente entrée en matière pour cette nouvelle séquence de la série, mais il laisse entrevoir une montée en tension inexorable qui promet un dénouement passionnant pour les tomes à venir.