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couverture bande-dessinee 666 IA

666 IA

Le régulateur T4

Date de parution : 2 décembre 2009

Éditeur : Delcourt
Illustrateur : Eric Moreno
Coloriste : Eric Moreno
Collection : Neopolis
Série : Le régulateur
Catégorie : Science-Fiction
Public : 18
Isbn 9782756008486
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Description de 666 IA

L'institut Tartare est une prison où le professeur Esculape garde en captivité Hestia et Ambrosia. Les deux femmes parviennent à s'échapper grâce à l'aide des Groupes Noirs. Cependant, leur évasion entraine de nombreux morts et permet à Esculape de retenir Aristide Nyx, un régulateur à la solde de la société Hadès, ainsi que sa mère Ophydia, l'ancienne compagne du professeur qui souhaite le voir mort. Par la suite, Anthracks, un candidat aux élections présidentielles et ancien régulateur formé par l'institut Tartare, contacte Esculape pour obtenir des garanties écrites et signées concernant sa protection future. Esculape compte remplacer les groupes de régulation par une méta-régulation dirigée par des bio mekka droïdes 666 I.A. Les survivants des Groupes Noirs interceptent la conversation et décident de poursuivre Esculape pour empêcher l'élection d'Anthracks et libérer Aristide Nyx.

Critique de 666 IA

La série Biopolis a connu un délai de sept ans entre la publication du premier tome et celle du quatrième. Les trois premiers opus avaient été accueillis favorablement par la critique, et ce quatrième tome ne déçoit pas en terme de qualité graphique. Le monde postindustriel dans lequel se déroule l'histoire est glaciale et métallique, rappelant l'univers sombre de Gotham City. Le professeur Esculape veut transformer le monde en androïde et supprimer la dimension consciente, donnant une vision effrayante de l'avenir. L'impérialisme moderne qu'il incarne est menacé par les régulateurs, dont Aristide Nyx est l'un des représentants. Le scénario est complexe mais cohérent, et la narration est parfois un peu lourde mais les scènes d'action sont assez bien construites. Cependant, le développement psychologique des personnages est faible et ne permet pas au lecteur de s'identifier à eux. Les flashbacks, bien que nécessaires pour comprendre l'intrigue, sont parfois trop nombreux et perturbent la fluidité du récit. Le style visuel de la série est le point fort, offrant une vision baroque et spectaculaire de cet univers postindustriel. Dans l'ensemble, Biopolis reste une série divertissante pour les fans de science-fiction, malgré quelques imperfections dans la narration et la psychologie des personnages.
9Note générale
11Scénario / ambiance
6Illustration / couleur
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Extraits

Photos 30

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