In nomine patris

Description de In nomine patris

La bande dessinée Le missionnaire T2 In nomine patris narre l'aventure de Jonah, un ancien missionnaire qui travaille désormais comme enquêteur pour le Vatican. Le protagoniste est chargé de découvrir la vérité autour d'un miracle qui a eu lieu au Monastère de Montelago. Là-bas, un ange aurait guéri des malades atteints du choléra. Jonah doit enquêter sur les origines des croyances locales avec un regard cartésien. Il croise sur sa route une fillette autiste qui va bouleverser sa perception des choses. Cependant, l'histoire bascule rapidement dans le fantastique et la peur grand-guignolesque. La maison à barbe, le chiffre 37 tracé sur les murs et la libération de papillons suspendent le lecteur dans l'incertitude.

Critique de In nomine patris

Le missionnaire T2 In nomine patris n'a pas été accueilli chaleureusement par la critique. Cette bande dessinée, écrite par Joël Callede et dessinée par Alfio Buscaglia, n'est pas à la hauteur de ses attentes. Le rythme lent de la lecture n'est pas aidé par un dessin un peu brouillon et haché. De plus, la tension dramatique monte de manière progressivement maladroite, perdant au passage en crédibilité. Les dialogues sont souvent maladroits et les personnages ont l'air de sortir d'un stéréotype. Néanmoins, les auteurs ont exploité les doutes de Jonah avec habileté, et certains passages offrent une ambiance oppressante. Toutefois, le registre de l'épouvante est bien moins subtil que dans les précédents travaux de Callede et Buscaglia. Il est également frappant de constater l'utilisation abusive des zooms dans les dessins, qui devient vite irritant. Bien que ce soit une lecture distrayante pour les fans du genre, la bande dessinée Le missionnaire T2 In nomine patris ne répond pas aux exigences de la critique et déçoit par rapport aux travaux antérieurs du duo d'auteurs.