Le dernier voeu

Description de Le dernier voeu

Dans Le dernier vœu, le troisième et dernier volet du triptyque Le désespoir du singe, le train blindé du colonel Komack approche de la gare de Prechz, avec Joseph miraculeusement sauvé par un nomade. Prisonnière du colonel, Edith est épargnée en raison de l'admiration de l'homme pour sa peinture. Le scénario original de Jean-Philippe Peyraud est parfaitement mis en scène par le dessinateur Alfred, qui plonge le lecteur dans des décors tantôt magiques, tantôt dramatiques. Les couleurs de Delf apportent une ambiance superbement dosée qui saisit les émotions du lecteur.

Critique de Le dernier voeu

Malgré la finesse, l'amour et la tragédie qu'elle propose, Le dernier vœu ne convainc pas pleinement en tant qu'œuvre majeure de la bande dessinée. L'aventure éprouvante et triste peut toucher les lecteurs sensibles, mais les personnages proposés ne sont que des clichés. Les motivations du colonel Komack sont vagues et ne sont pas suffisamment développées pour en faire un antagoniste fascinant et effrayant. De même, Edith est sous-utilisée et ne parvient pas à incarner pleinement le rôle qui lui est dévolu. En revanche, le scénario original de Jean-Philippe Peyraud est mis en scène de manière dynamique par le dessinateur Alfred. Les décors sont superbement rendus, l'alternance entre grandes étendues de terre arides et visages expressifs ajoute de la tension et de la sensation d'urgence à l'histoire. Les couleurs parfaitement dosées de Delf ajoutent également beaucoup au récit. Malheureusement, l'histoire en elle-même ne parvient pas à être à la hauteur de ces qualités techniques. En somme, Le dernier vœu, malgré ses qualités, ne parvient pas à marquer durablement le lecteur et laisse une impression mitigée.