...[après]

Description de ...[après]

Le deuxième tome de Le ciel au-dessus de Bruxelles est une histoire fictive qui explore la question de la guerre en Irak, en se basant sur l'histoire de Jules, un Juif Khazar mort durant la Shoah, qui réapparaît soudainement 60 ans plus tard à la gare de Bruxelles. Il rencontre Fadya, une beurette voilée, avec qui il entame une relation sexuelle. Cependant, elle découvre qu'elle dissimule une ceinture d'explosifs préparée par son frère pour une mission divine et doit rejoindre une manifestation pour la paix. Bouleversée, elle réalise que 3 jours se sont écoulés en quelques minutes et que la guerre en Irak est en cours. Elle retourne chez Jules pour avoir de l'aide et ils ont une débauche de sexe prolongée. Le récit est quelque peu nébuleux et l'usage de l'ésotérisme permet d'éviter des explications encombrantes.

Critique de ...[après]

Bernar Yslaire, dans ce joli diptyque, essaie de proposer sa réponse à la guerre en Irak en se basant sur la chanson Imagine de John Lennon et sur son fameux « bed-in ». La narration est dense et complexe, avec une utilisation subtile de l'ésotérisme pour éviter des explications encombrantes. Les scènes d'amour sont très suggestives, avec une sensualité qui est une marque de fabrique d'Yslaire, mais qui peut s'avérer choquante pour certains lecteurs. Les extraits de reportages sur la guerre en Irak sont durs mais bien intégrés au récit et renforcent la gravité de la situation. Les séquences dessinées sont réussies et démontrent tout le talent d'Yslaire pour l'érotisme, avec des dessins détaillés et évocateurs. Malgré quelques intrigues un peu confuses, l'histoire reste cohérente et intéressante, avec des personnages attachants. Dans l'ensemble, la critique est positive, recommandant cet ouvrage à un public averti qui cherche une lecture riche en émotions et en réflexion sur la guerre.