Les Conquérants de Troy - Le Mont Rapace

Description de Les Conquérants de Troy - Le Mont Rapace

Page Blanche et Zuynn partent à la recherche de leurs parents botanistes et sont aidés par d'autres personnages. Ils découvrent une plante extraterrestre qui les guide vers une montagne en forme d'aigle où leurs parents pourraient se trouver, mais ils sont attaqués par des soldats avant d'y arriver.

Critique de Les Conquérants de Troy - Le Mont Rapace

Le dernier album de la série Lanfeust Quest, "La Montagne-aigle", est une déception pour les passionnés de science-fiction. Bien que le dessin de Ciro Tota soit exceptionnel, le scénario est faible et manque d'originalité. On a l'impression qu'Arleston réutilise les mêmes méthodes et idées qui ont fonctionné pour les albums précédents. Cet album n’a pas l’ambition de renouveler l’histoire de la série et n'apporte pas de surprises. Cela manque de créativité et rend le livre prévisible et monotone. C’est dommage, car la série Lanfeust a été une série phare de la science fiction française. L'histoire de "La Montagne-aigle" est décevante. L'intrigue manque de profondeur et de complexité et s'avère assez superficielle. Les personnages sont mal exploités et se contentent de remplir leur rôle au sein de la narration. On pourrait également regretter la présence de nombreux clichés de la science-fiction, tels que les plantes extraterrestres, les soldats galactiques, ou encore la fameuse quête pour retrouver des parents disparus. Toutefois, cette trame scénaristique a déjà été utilisée dans la série, tout en étant plus élaborée et mieux construite. En revanche, le talent artistique de Ciro Tota se démarque dans cet album. Les dessins sont détaillés et expressifs, offrant des moments visuels mémorables. Malheureusement, cela ne suffit pas à sauver cet album de son manque d’ambition scénaristique. En conclusion, "La Montagne-aigle" est un album qui décevra les fans les plus exigeants de la série Lanfeust. Cela manque d'originalité et de surprises, offrant une expérience de lecture monotone et prévisible. Les dessins époustouflants ne suffisent pas à compenser les défauts d'un scénario faible et superficiel.