La Banque – cycle 3 : 1882-1914, T6

Description de La Banque – cycle 3 : 1882-1914, T6

La Banque - cycle 3 : 1882-1914, T6, est une bande dessinée qui suit le destin de certains membres moins influents de la fratrie de la banque, avec des moments de vie alternant entre bons et durs moments. Monsieur Pigeard investit toutes ses économies à la BGI pour célébrer l'alliance de la France avec la Russie, un projet risqué mais qui ravit son oncle car la banque en sortira vainqueur. On croise également la grande Histoire, mais cela est rapidement expédié, ce qui est un peu décevant. Le dessin est élégant et précis.

Critique de La Banque – cycle 3 : 1882-1914, T6

Le tome 6 du cycle 3 de La Banque déçoit un peu les lecteurs avides d'une grande intrigue. Bien qu'ayant un dessin élégant et précis, l'histoire manque de profondeur et de construction. Les événements historiques sont rapidement expédiés et peu reliés à l'histoire de la banque, ce qui rend le tout confus. Les personnages secondaires ont plus d'épaisseur, mais aucun ne parvient à vraiment sortir du lot, hormis Joseph de Saint Hubert. Les scènes analytiques sur la psychologie des personnages et la cruauté du quotidien sont superbes, mais cela n'est pas suffisant pour compenser l'absence d'une véritable ligne directrice dans la narration. Ce tome est peut-être un peu trop ambitieux, mais il a le mérite de changer de ton comparé aux précédents tomes de la série. Les personnages principaux manquent de relief mais la vie quotidienne de la banque est toujours respectueusement retranscrite, ce qui est intéressant à suivre.