L'éveil

Description de L'éveil

Dans la forêt du Destin, les faelles aidés de leurs dragons, brulent tout sur leur passage. Kachina et Demetrius, impuissants, ne peuvent qu’assister à la scène. Soudain, un dragon s’approche d’eux ; son maitre ordonne d’attaquer mais il refuse de faire du mal à Kachina. Démétrius réagit et tous deux plongent dans la rivière, semant ainsi le faelle. Inconsciente sous l’eau, Kachina entend une voix lui parler dans une langue inconnue. Quand elle reprend ses esprits, elle se trouve sur la rive près de Démétrius et se demande pourquoi les faelles attaquent son peuple pacifiste. Au moment où ils rejoignent le village, ils voient à leur grande stupeur que les habitants ont été tués et que l’assassin est toujours sur les lieux. Ne semblant appartenir à aucune race connue, Siegfried, chevalier en armure, décide d’en finir avec ces nouveaux arrivants, mais son maitre lui ordonne de rentrer. Le grand-père apparaît alors. Il apprend à sa petite fille que les faelles sont commandés par les assuriens, le peuple de Démétrius...

Critique de L'éveil

Le premier tome de cette série d'heroic-fantasy ne réinvente pas le genre, mais il présente une histoire cohérente avec des touches d'originalité. Toutefois, les premières pages sont un peu lourdes avec une avalanche de noms de tribus et de races qui peut dérouter les lecteurs peu habitués à ce type d'univers. En revanche, les bases de l'histoire sont bien établies, et quelques éléments créatifs émergent tout au long de la lecture. L'utilisation de la magie des couleurs est une idée intéressante, et ajoute une dimension supplémentaire à l'univers visuel de la bande dessinée. Cependant, l'utilisation de bulles contenant une langue inconnue est un peu dérangeante. Bien que cela puisse être considéré comme un choix artistique, l'impossibilité de comprendre ce que les personnages disent peut perturber la lecture et la compréhension de l'histoire. En outre, cette utilisation incite à se rendre sur le site Internet, ce qui peut décourager certains lecteurs. Le style graphique, quant à lui, est assez particulier. Les dessins sont le résultat d'un crayonné appliqué avec des couleurs informatisées, donnant un aspect contrasté à l'ensemble de la bande dessinée. Cert certaines planches montrent un style graphique poussé, tandis que d'autres semblent plus maladroites et moins stylisées. Les scènes d'action souffrent parfois d'un manque de dynamisme, ce qui réduit la tension dramatique. Bien que les protagonistes aient des pouvoirs magiques, leur utilisation n'est pas toujours claire, ce qui peut rendre certaines pages difficiles à comprendre. En somme, même si cette première bande dessinée ne brille pas par son originalité, elle offre une histoire solide et s'inscrit dans la lignée des grandes sagas d'heroic-fantasy. Les lecteurs qui aiment ce genre d'univers y trouveront leur compte, même si quelques imperfections graphiques peuvent rendre la lecture un peu moins agréable.