Septembre rouge

Description de Septembre rouge

Dans le T3 de la bande dessinée Jour J, intitulé Septembre rouge, les auteurs Jean-Pierre Pécau et Fred Duval nous plongent dans une uchronie fascinante de la Première Guerre mondiale qui voit Georges Clemenceau en exil à Alger, organisant la résistance française tout en évitant une alliance possible entre le Tsar Nicolas II et le Kaiser allemand. Pour mener à bien sa mission, il doit convaincre un anarchiste captif de libérer Jules Bonnot pour assassiner le Tsar. L'histoire est découpée en deux tomes avec une introduction puissante dans ce T3.

Critique de Septembre rouge

Septembre rouge est une bande dessinée qui allie parfaitement l'histoire et la fiction. Le récit est captivant de bout en bout grâce à une intrigue bien ficelée bourrée de rebondissements et de moments d'intensité. Les auteurs ont su parfaitement utiliser le principe de l'uchronie pour imaginer une réalité alternative fascinante et angoissante à la fois. Cependant, le dessinateur Florent Calvez déçoit un peu avec un trait fin et tremblotant qui manque de profondeur et qui n'est pas vraiment en adéquation avec le ton dramatique de l'histoire. Quelques clins d'œil amusants, tels que la référence à Tintin, ponctuent les cases, mais il est vrai que la caractérisation de certains personnages aurait pu être plus approfondie, notamment celle de Clemenceau qui parait un peu trop conforme à l'image de De Gaulle. En conclusion, Septembre rouge est une bande dessinée agréable et divertissante, mais qui manque peut-être d'un peu plus de profondeur pour être exceptionnelle.