Le syndrome de Stockholm

Description de Le syndrome de Stockholm

Dans Inspecteur Moroni T3 Le syndrome de Stockholm, l'inspecteur Moroni est confronté à une prise d'otages dans une raffinerie de pétrole Sylphex. Le forcené, Eugène Puthoff, souhaite médiatiser une invention révolutionnaire pour l'environnement, mais a été licencié pour avoir pris des photos dans les toilettes. Moroni, qui se révèle être un flic totalement névrosé et nul, décide d'aider Puthoff sans se douter de la situation réelle. Le scénario comique est axé sur le même ressort que le film La chèvre : on affuble un personnage d'une pathologie similaire à celle qu'il doit comprendre. La bande dessinée est éditée chez Dargaud, avec Guy Delisle comme auteur et dessinateur.

Critique de Le syndrome de Stockholm

Bien que l'utilisation du syndrome de Stockholm soit détournée dans cette bande dessinée, elle n'en reste pas moins amusante. Si Moroni partage les idéaux de son kidnappeur, c'est plutôt par absolution partielle de ses actes que par adhésion à sa cause. Tout au long de l'histoire, l'inspecteur Moroni est manipulé par Puthoff, sans qu'il en ait vraiment conscience. L'humour est présent dans la bande dessinée, notamment avec les apparitions comiques du chien qui parle et de la mère de Moroni à la télévision. Toutefois, le scénario ne rime pas nécessairement avec originalité ni qualité. Les dessins sont assez simples, mais le style graphique sert bien la narration. En somme, Inspecteur Moroni T3 Le syndrome de Stockholm est une bande dessinée comique divertissante qui peut offrir quelques moments de plaisir, mais qui n'a rien d'inoubliable.