
Victimes parfaites
Incognito T1
Collection : Expresso
Série : Incognito
Catégorie : Chronique sociale
Public : 18
Isbn 9782800136776
Série : Incognito
Catégorie : Chronique sociale
Public : 18
Isbn 9782800136776

Votre bibliothèque
Votre avis sur l'album
Description de Victimes parfaites
Dans Incognito T1 Victimes parfaites, le personnage principal se sent transparent dans une société de consommation où tout le monde semble heureux. Il a des fantasmes de voyeurisme et décide de monter sur une gouttière pour espionner une femme plantureuse. Ivre, il tombe et se brise la jambe. Entre sa mère qui feint de s'intéresser à lui et Bérénice, la kinésithérapeute qui cache une vie privée difficile, le personnage entretient des relations douloureuses. Le récit s'enlise dans un mélange de psychologie superficielle et de scènes érotiques malsaines qui ajoutent un aspect dérangeant et offensant. L'auteur exploite le personnage principal comme un représentant de la masculinité toxique, sans qu'il y ait une critique réelle de ce comportement.Critique de Victimes parfaites
Malgré des similitudes avec Corps à corps, Gregory Mardon signe un médiocre premier tome d'Incognito. En 56 planches, le dessin minimalist ne suffit pas à rattraper une histoire qui ne semble tenir que sur un fil. Le personnage principal ne possède pas de nom et l'histoire semble s'adresser plus à lui-même qu'au lecteur, créant un manque d'empathie flagrant envers le personnage. De plus, les relations avec autrui sont forcément douloureuses, l'image de la femme est réduite à celle d'une mante religieuse étouffante ; la narration est plombée par une dose inutile de mélodrame. La scène de la suffocation au sein d'une poitrine géante est indigeste, et la relation fraternelle malsaine avec un handicapé moteur est exploité en guise de conclusion dramatique. En somme, Incognito T1 Victimes parfaites est une lecture à éviter. La représentation des femmes y est tout particulièrement problématique, avec un stéréotype qui rappelle les années 50 et qui pousse à la victimisation et à l'objectification. De plus, en dépit des tentatives fragiles de faire une critique d'un certain type de masculinité, le livre finit plutôt par en promouvoir une forme malsaine. Les scènes érotiques sont vite écoeurantes, et on ressent un malaise grandissant à mesure que le personnage principal s'enfonce dans une spirale de comportements inadéquats.10Note générale
5Scénario / ambiance
11Illustration / couleur
Vous devez vous connecter afin de proposer une critique.