Leah'saa l'elfe rouge

Description de Leah'saa l'elfe rouge

Leah’saa et Feda’saa sont retenus prisonniers dans la citadelle de Slurce. Derniers représentants de la tribu éteinte des elfes rouges, ils ont été capturés pour être ensuite transformés en assassins. Ils furent libérés par Lanawyn, contraint d’aider à la renaissance de la tribu en raison d’une vieille promesse. Le temps passe et les deux elfes sont désormais parents de jumeaux. Devenus trop faibles pour constituer une faction, ils se font continuellement attaquer par les humains, membres de la « Légion noire ». Mais tout espoir n’est pas perdu. Le mage Belthoran, parti étudier les écrits de la légendaire bibliothèque des terres d’Arran est de retour. Suite à son périple, il découvrit que les elfes rouges, aujourd’hui absents du continent d’Arran, ont continué à prospérer en terres d’Ogan. En effet, des légendes rapporteraient l’existence des « Zul Kassai », un peuple d’« immortels à la peau rouge ». Les elfes décident alors de se rendre sur ce continent mystérieux, plein d’animaux féroces et de peuples aux pratiques insoupçonnées. Cette mission sera confiée à Leah’saa, assisté par le mi-orc Turuk et une cartographe expérimentée. Même si des zones d’ombre persistent, ils jugent avisé de vérifier la véracité de ces légendes et l’existence d’un rapport avec les elfes rouges.

Critique de Leah'saa l'elfe rouge

Les elfes rouges sont une race quasiment éteinte à Arran. Déterminé à reconstituer son clan exterminé par la « Légion noire », Leah’saa se rend sur les terres d’Ogan. C’est sur ce récit que se concentrera le nouvel arc de notre série-concept. Si jusque-là les histoires ont exploré des mythes génériques (nains, orques, gobelins, mages) et leurs interactions sur le continent d’Arran, un vent de changement s’annonce. En effet, suivant les instructions de Jean Luc Istin, ce tome 29 est une suite au tome 21 et se concentrera sur l’histoire des elfes rouges et les terres inexplorées d’Orgo. Il raconte leur évasion de la citadelle avec l’aide de Lanawyn et leur vie mouvementée avec leurs deux jumeaux. Il explique également leur choix de se rendre sur les terres d’Orgo, berceaux de mythes encore inconnus. Au fil des pages, sont remarquées certaines correspondances avec l’Afrique. Bien sûr, les exagérations sur la flore et la faune sont fréquentes afin de préserver l’aspect fantastique. Le seul véritable hic est lié au rythme de l’histoire. D’abord prenante, elle a du mal à garder le fil par la suite. Cet aspect se révèle plutôt problématique sachant que la fin ne sera disponible qu’au prochain tome. Heureusement, le trait de Giovanni Lorusso nous permet d’admirer la beauté du continent d’Orgo et d’effacer les légères imperfections du tome. En somme, l’avis est mitigé mais nous nous languissons déjà de la suite.