La dernière valse

Description de La dernière valse

Dans le 7ème tome de la série Dallas Barr, intitulé La dernière valse, l'histoire se déroule dans un monde futuriste où l'immortalité est accessible à ceux qui ont les moyens de payer le prix exorbitant de l'entreprise de Lord Julius Stileman. Des patients ayant subi un traitement malencontreux et étant devenus immortels se révoltent contre cette folie des grandeurs. Lord Julius Stileman est assassiné en public, mais réapparaît en direct à la télévision, grâce à Dallas Barr, son ami aventurier qui a pris sa place depuis 9 ans. Ensemble, ils enquêtent sur le consortium mystique à l'origine de cette révolution et découvrent une faculté de contrôler la vitesse du temps, liée à l'immortalité. Les sujets évoqués dans cette histoire sont nombreux et entremêlent des notions d'éthique, de philosophie, d'anticipation et de déception amoureuse. Le tout est raconté de manière confuse, avec des ellipses et des clés donnés parcimonieusement, ce qui peut être déroutant pour certains lecteurs. Cependant, les fans de la série retrouveront avec plaisir le personnage de Dallas Barr, qui permet de mettre un peu d'ordre dans la série avant de la terminer.

Critique de La dernière valse

Malgré le manque de clarté dans l'histoire, La dernière valse propose une approche intéressante des thèmes de l'immortalité et de l'éthique, avec quelques idées originales. L'histoire est racontée de manière fragmentée, ce qui peut perturber certains lecteurs, mais elle reste cohérente dans son ensemble. Le dessin minimaliste de Marvano se complète bien avec la colorisation contrastée de Bérengère Marquebreucq. Les personnages sont attachants et l'on s'attache facilement à leur sort. Le retour de Dallas Barr dans ce tome est une excellente idée pour donner un point final à la série, même si certains lecteurs pourraient regretter que son personnage ne soit pas plus développé. En somme, La dernière valse est un tome qui séduira les fans de la série pour sa belle finition et son intrigue bien orchestrée, malgré quelques défauts de rythme et une approche parfois confuse des nombreux thèmes.