Le trente et unième jour

Description de Le trente et unième jour

La bande dessinée est intitulée Daisuke et Nijuman no Borei, qui peut être traduit par Daisuke et les 20 000 fantômes. Elle raconte l'histoire d'un adolescent nommé Daisuke qui, élevé par son grand-père, est doté d'une personnalité étrange et imprévisible, car il peut parfois parler avec des fantômes ou des divinités. Dans un Japon légendaire, Daisuke se retrouve témoin d'une révolte d'ouvriers et de paysans qui attaquent un convoi de calèches dans lequel se trouvent une maman et son bébé. Le bébé, abandonné dans une rivière dans son couffin, survit et est élevé par son grand-père. 13 ans plus tard, Daisuke doit sauver son peuple du chaos des dieux, après que le bras droit de l'énigmatique commandant Saru se soit transformé en lézard géant et ait ravagé la ville, blessant gravement le grand-père de Daisuke qui lui confie alors la voie à suivre pour sauver son peuple.

Critique de Le trente et unième jour

La bande dessinée Daisuke et Nijuman no Borei est la première d'une nouvelle trilogie asiatique publiée chez Delcourt. Les artistes italiens Paglioro/Pancini, déjà aux pinceaux sur la série L'ennemi chez Casterman, se concentrent sur les illustrations, tandis que le scénario suit les codes habituels de l'heroïc-fantasy avec un jeune élu qui doit sauver le monde du chaos des dieux à travers un parcours initiatique et un combat de monstres géants. Néanmoins, la bande dessinée se distingue par ses graphismes originaux et ses couleurs riches en nuances. Les auteurs trouvent parfois un compromis intéressant entre le type de dessin inhérent au 9e art et certaines représentations picturales traditionnelles asiatiques. Cela donne une poésie primale qui se partage avec le mauvais goût kitsch qu'on trouve souvent aux murs des restos chinois. En somme, la bande dessinée peut ravir les amateurs de légendes asiatiques grâce à ses images attrayantes et ses personnages intéressants, mais le scénario manque quelque peu d'originalité.