Thuy Diêm

Description de Thuy Diêm

Dans le troisième volet de Cyberwar, les Etats-Unis subissent une massive cyberattaque qui paralyse totalement le pays. Face à cette situation critique, le Président se réfugie au Japon pour y monter une contre-attaque depuis Osaka. Dans le même temps, un groupe d'agent aguerri de la NSA, mené par Lancaster, met tout en oeuvre pour débusquer le terroriste responsable de cette cyberattaque. Ce dernier, ayant engagé une équipe de hackers, mène une guerre informatique sans merci. Le scénario de Daniel Pecqueur, bien qu'intéressant, pêche par excès d'action rocambolesque au détriment de la crédibilité. La ligne narrative reste linéaire et la trame chronologique, sans surprise. Le dessin réaliste de Denys, quant à lui, parfaitement maîtrisé, restitue à merveille la tension palpable qui s'installe au fil des pages. Le dessinateur joue habilement sur les angles cinématographiques, les profondeurs et les lumière pour que le lecteur ne perde pas une miette de l'intrigue. Les fans de post-apocalyptique seront servis avec les couvertures sombres et attractives de Nicolas Siner.

Critique de Thuy Diêm

Bien que le pitch de Cyberwar soit prometteur, le scénario de Daniel Pecqueur reste superficiel et aurait mérité plus d'approfondissement et de crédibilité pour être crédible. Les twists simplistes sont dignes d'un film d'espionnage américain des années 90. Le méchant, désincarné, manque cruellement de profondeur psychologique et il est difficile de s'attacher aux personnages secondaires. Ce défaut scénaristique est heureusement compensé par le trait doré et nerveux de Denys, qui déploie tout son savoir-faire pour sublimer les sombres et complexes personnages de Cyberwar. Les effets cinématiques sont tout aussi réussis, avec des angles de vue originaux et un trait précis. Les fans de la saga apprécieront tout particulièrement les couvertures post-apocalyptiques de Nicolas Siner, qui ajoutent une touche de tension supplémentaire à ce récit déjà moyen.