Mourir et laisser vivre

Description de Mourir et laisser vivre

Dans ce troisième opus de Cross Fire, intitulé T3 Mourir et laisser vivre, nous retrouvons Angelo Constanza et Sofia qui se rendent en Grèce pour authentifier un fragment de parchemin supposé avoir été écrit de la main de Judas. Cependant, les restes des feuillets ont été engloutis dans les eaux de la mer Egée. Gina, de son côté, se bat pour libérer le père Dimitrios, tandis que Sofia tente tout ce qui est en son pouvoir pour sauver Angelo. Ignorantes de tout cela, elles ne se doutent pas que les fragments de l'Evangile noir ont été récupérés par Prometheus. Le scénariste Jean-Luc Sala a axé l'intrigue sur les thèmes religieux, l'Inquisition et les hérésies, mais a pourtant réussi à y ajouter une pointe d'humour et de légèreté qui fait le succès de la bande dessinée. Toutefois, ce troisième opus s'avère plus fastidieux que les deux précédents en raison du surplus d'informations et du texte surchargé. Malgré tout, le mélange d'univers et de genres est réussi, offrant un ensemble divertissant et rafraîchissant. Le scénario, bien que gradué, manque cependant de scènes d'action retentissantes que l'on avait pu apprécier dans les deux premiers tomes de la série. Le graphisme, lui, est toujours aussi réussi et parfaitement cohérent avec l'histoire. En somme, cet opus de Cross Fire souffre d'un rythme plus lent lié au surplus d'informations. Toutefois, la cohérence entre le scénario et le graphisme ainsi que le mélange d'univers et de genres font de cette bande dessinée un divertissement vivifiant et rafraîchissant.

Critique de Mourir et laisser vivre

Le troisième opus de Cross Fire, T3 Mourir et laisser vivre, est une bande dessinée qui se rapproche davantage d'une enquête histoire-religieuse que d'un pur divertissement. En effet, l'intrigue est axée sur les thèmes religieux, l'Inquisition et les hérésies et s'appuie sur une documentation fournie qui permet de bâtir l'histoire. Le scénariste Jean-Luc Sala livre ainsi de nombreux faits graduels qui satisferont les lecteurs avides de connaissances historiques. Cependant, cette profusion d'informations nuit quelque peu au rythme de l'histoire. En effet, le troisième opus de la série est plus lent que les deux premiers, en raison du surplus de texte et du manque de scènes d'action retentissantes. Malgré cela, l'alchimie entre le scénario et le graphisme opère toujours parfaitement. Le graphisme, dessiné par Pierre-Mony Chan, est encore une fois réussi et parfaitement cohérent avec l'histoire. Les personnages sont expressifs, bien dessinés et les décors sont détaillés. Bien que ce troisième opus soit moins réussi que les deux premiers de la série, il n'en demeure pas moins une bande dessinée divertissante et rafraîchissante. L'esprit de la bande dessinée demeure unique et réussi, avec une pointe d'humour et de légèreté qui contribue au charme de la série. En somme, cette bande dessinée plaira aux amateurs d'enquêtes historiques voulant satisfaire leur soif de connaissances sur les thèmes religieux, l'Inquisition et les hérésies, mais pourra peut-être décevoir les lecteurs cherchant un pur divertissement avec des scènes d'action plus imposantes.