Extrême préjudice

Description de Extrême préjudice

Tracy Night Torvill est une ancienne membre d'un commando secret qui a été chargée d'assassiner le président du Guayabal. Elle a été capturée et emprisonnée, mais elle a réussi à s'échapper et se faire passer pour une riche héritière. Aujourd'hui, elle est recherchée par le Pentagone pour terminer sa mission, sans l'avis de ses supérieurs. Le quatrième tome de Celadon Run conclut le scénario de manière cohérente, mais il n'est pas une réussite entière. Le dessin d'Alain Queireix est plus travaillé et réaliste que les précédents, mais l'artiste semble souvent copier des photos plutôt que de dessiner des personnages originaux. De plus, l'utilisation excessive d'anglicismes et du système de renvoi pour traduction dans les dialogues est agaçante. Malgré tout, la colorisation de Caroline Van den Abeele ajoute de la tension à la fin de l'histoire. Dommage que la couverture originale des trois premiers tomes ait été abandonnée pour ce dernier épisode. En somme, une bande dessinée à éviter pour les amateurs de BD exigeants, mais qui pourrait plaire aux fans de thrillers d'action.

Critique de Extrême préjudice

Le quatrième tome de la série Celadon Run, intitulé "Mission terminée", est une conclusion décevante pour cette série de bande dessinée d'action. On suit Tracy, surnommée Celadon, qui doit mener à bien une mission dangereuse malgré les ordres de ses supérieurs. Si le scénario est bien construit et tient en haleine, il manque toutefois de surprise et d'originalité. L'histoire suit les codes du genre, sans les transcender. La narration aurait pu être plus dynamique pour rendre la lecture plus prenante. Le dessin d'Alain Queireix est plus abouti et plus travaillé que dans les volumes précédents de la série, mais il souffre d'un manque de personnalité. Il est souvent évident qu'il a utilisé des photos comme référence pour ses dessins, ce qui donne une impression de déjà-vu. Les dialogues sont également un point faible de la bande dessinée, avec une utilisation excessive d'anglicismes et de termes étrangers. Si cela peut donner une touche d'authenticité à certains moments, cela devient vite agaçant à la longue. En revanche, la colorisation de Caroline Van den Abeele est un point fort de ce dernier volume. Elle parvient à donner de l'intensité aux scènes d'action et à créer une ambiance prenante. En conclusion, "Mission terminée" est une fin cohérente pour la série Celadon Run, mais n'apporte pas grand-chose de nouveau au genre de la bande dessinée d'action. Les fans du genre pourront y trouver leur compte, mais les amateurs de BD exigeants risquent d'être déçus.