L'ombre de la bête

Description de L'ombre de la bête

Dans le seizième opus de la série Canardo, intitulé La Bête, le commissaire Garenni se rend avec des gagnants de concours de brasserie à la fabrique Kluutch pour une visite. Cependant, le voyage tourne mal lorsque la bête d'un des passagers se transforme en une véritable bête féroce et tue le chauffeur avec un coup de feu. Le personnage de Canardo, habituellement mis en avant dans la série, est légèrement en retrait dans cet opus, laissant la vedette à la bête. L'intrigue principale tourne autour de la bête, une caricature de l'extrémisme humain et de la montée des fascismes.

Critique de L'ombre de la bête

Benoît Sokal, l'auteur de la série Canardo, livre un album engagé et cynique qui aborde des sujets tels la pollution, le dopage et le terrorisme. La bête, qui symbolise le fanatisme et l'intolérance, est le personnage principal de l'intrigue, permettant à Sokal de traiter de manière subtile et intelligente les problèmes sociétaux actuels. Le personnage de Canardo est ici en retrait, mais reste un anti-héros satirique et décalé qui apporte un certain humour à l'histoire. La qualité du dessin est remarquable, confirmant Sokal en tant que l'un des meilleurs auteurs de bande dessinée actuels. L'histoire est contée de manière fluide et captivante, avec des rebondissements inattendus et des moments émouvants. En somme, La Bête est un album qui mérite d'être apprécié pour sa qualité littéraire, graphique et sa portée sociale. Le message de Sokal sur l'extrémisme et la tolérance est particulièrement poignant et résonne avec l'actualité. Si vous êtes fan de la série Canardo ou simplement à la recherche d'une bande dessinée de qualité, La Bête est un excellent choix.